Elle est une artiste habituée des réunions organisées par le groupe parisien constitué autour du journal Le Nouveau Monde. Lors de ces réunions, « orateurs et poètes s’unissent aux artistes de tous les genres, pour attirer le public, pour lui offrir, au milieu des chants harmonieux, et de la musique mélodieuse, l’exposition de quelques vérités nouvelles. Le plaisir composé, cette nourriture des sens et de l’âme devait attirer d’un côté les artistes de cœur et de talent, et de l’autre un public choisi » [1]. Lors de celle du 6 juin 1841, elle est l’une de ceux qui ont chanté « des cavatines difficiles avec précision et ensemble » [2].
Elle est peut-être cette femme, professeur de chant et de piano, établie 24 rue Beaurepaire à Paris, recensée dans L’Annuaire général du commerce pour 1845.