Musicienne. Participante aux réunions du groupe parisien du journal Le Nouveau monde en 1841.
Mlle Giraud ou Guiraud [1] est une artiste habituée des réunions organisées par Le Nouveau monde. Lors de ces réunions, « orateurs et poètes s’unissent aux artistes de tous les genres, pour attirer le public, pour lui offrir, au milieu des chants harmonieux, et de la musique mélodieuse, l’exposition de quelques vérités nouvelles. Le plaisir composé, cette nourriture des sens et de l’âme devait attirer d’un côté les artistes de cœur et de talent, et de l’autre un public choisi » [2]. Lors de la réunion du 4 juillet 1841, elle se montre « une élève d’une excellente méthode » [3].
[1] Elle est citée sous les deux patronymes dans les annonces et comptes rendus donnés par Le Premier Phalanstère. Il semble qu’il s’agisse de la même personne.
[2] « Science sociale. Réunions phalanstériennes. Groupe du Nouveau Monde », Le Premier Phalanstère, 15 juin 1841, p. 1.
[3] Le Premier Phalanstère, 15 juillet 1841, p. 4.
Sources
« Science sociale. Réunions phalanstériennes. Groupe du Nouveau Monde », Le Premier Phalanstère, 15 juin 1841, p. 1.
Le Premier Phalanstère, 15 juillet 1841, p. 4.
« Faits divers », Le Nouveau Monde, 1er juillet 1841, p. 4.
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