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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Tome 10, L-MEMN (index, page 89)
Article mis en ligne le 26 mai 2020
dernière modification le 31 mai 2020

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Page 297

Lechevalier, Jules.

Économiste et publiciste français, né vers 1800, mort en 1850.

Il devint, après 1830, un des apôtres les plus fervents du saint-simonisme, à Paris et dans les départements. Peu constant dans ses opinions, il passa ensuite dans le camp des phalanstériens, fit, en 1838 et 1839, un voyage aux Antilles et à la Guyane, et, en 1843, accepta du gouvernement l’emploi de secrétaire de la commission coloniale. Il se fit remarquer, après les journées de Février, par ses discours dans les clubs et par ses écrits en faveur de l’organisation du travail. Mis en accusation comme complice de l’affaire du 8 août 1849, il fut condamné à la déportation comme contumace. Il avait été rédacteur en chef de La Paix et de La Tribune des peuples (1848). Nous citerons parmi ses ouvrages : Leçons sur l’art d’associer les individus et les masses (Paris, 1832) ; Question sociale (Paris, 1833) ; Études sur la science sociale (Paris, 1832-1834) ; Vues politiques sur les intérêts moraux et matériels de la France (Paris, 1837) ; De l’avenir de la monarchie représentative en France (Paris, 1845) ; Qui doit organiser le travail ? (Paris, 1848) ; Au peuple (Paris 1849). Citons aussi son important Rapport sur les questions coloniales (Paris , 1844, 3 vol. in-fol.). Lechevalier, ayant purgé sa contumace, devint rédacteur du Havre. Il était à la tête de ce journal lorsqu’il mourut.