L’École Sociétaire Expérimentale est née en 1897 afin d’accélérer la réalisation d’un essai phalanstérien. Elle est à l’origine d’une tentative d’établissement à Tahiti, dirigée par René Vachon, entre 1908 et 1910. Mais la plupart des individus qui ont participé à cette entreprise sont restés anonymes, de même que sont inconnues leurs véritables motivations. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Un second groupe publie en 1909-1910 une brochure de propagande fouriériste. On ignore ses forces, la façon dont il s’est constitué, et la nature ses activités, en dehors de cette brochure qui constitue, pour le moment, la seule trace de son existence. Cependant, on connaît le nom, mais aussi la profession et l’adresse des membres du « conseil de direction » de ce groupe, informations biographiques à partir desquelles on peut tenter de poursuivre les recherches.
L’École Sociétaire Expérimentale (ESE) constitue la dernière forme associative prise par le militantisme fouriériste, à la suite de l’Ecole sociétaire fondée autour de Considerant et Lechevalier dans les années 1830, reconstituée par Barrier, Noirot et Pellarin dans les années 1860 et réorganisée par Destrem, Barat et Fumet à la fin des années 1880.
Née vers 1896-1897, elle prétend réaliser rapidement l’essai phalanstérien, même dans des conditions très restreintes (quelques individus peuvent suffire pour commencer) [1]. Si l’on peut identifier – avec plus ou moins de précision – ses principaux animateurs (Vachon, Duponchel, Raymond-Duval), il n’en est pas de même des participants à certaines de ses initiatives. Je vais présenter ici deux exemples qui se situent vers 1908-1910 : les préparatifs d’un essai sociétaire à Tahiti, et la publication d’une brochure par des « délégués » de l’ESE.
Qui sont les « Pionniers sociétaires de l’Océanie ?
Dans son numéro d’avril 1908, le mensuel La Vie coloniale, qui encourage l’installation des métropolitains dans les territoires coloniaux français,publie un article sur « Les emplois aux colonies », dans lequel il souligne les possibilités existant à la Martinique pour les Français souhaitant y fonder des entreprises agricoles, commerciales ou industrielles ; cela est possible, ajoute l’auteur de l’article, même pour ceux qui possèdent individuellement peu de capitaux : il leur suffit de s’établir collectivement ; le périodique annonce la création d’une rubrique intitulée, « Associations et groupements coloniaux », destinée à des individus aux moyens modestes, prêts à s’associer et à s’installer à la Martinique. « Songez à la force de dix ou douze personnes résolues, groupant leurs énergies et leurs faibles pécules !... Nous le répétons, il y a, parmi nos abonnés, beaucoup d’intelligences, beaucoup de courages, beaucoup de petites bourses, qui, unies, arriveraient à de très beaux résultats. » [2].
René Vachon [3], ayant lu l’article, rencontre le directeur de La Vie coloniale, lui parle de la théorie associative de Charles Fourier et lui montre comment celle-ci peut résoudre les problèmes de l’emploi dans les colonies, le travail devenant un plaisir dans le cadre du phalanstère, et l’association permettant de regrouper des forces qui, individuellement, seraient inefficaces [4]. Il convainc apparemment son interlocuteur, puisque pendant deux années, La Vie coloniale soutient l’entreprise de Vachon, publie des articles exposant ses buts, rend compte de ses démarches en France et en Polynésie, et enfin informe ses lecteurs sur le voyage et l’installation de Vachon et ses compagnons à Tahiti.
Dès le mois de juin 1908, la société « Les Pionniers de l’Océanie » fait paraître des annonces pour recruter des colons-associés, des maîtres-colons (pour assurer l’éducation et la formation d’orphelins et de pupilles métropolitains qu’on pense envoyer à Tahiti, voire pour encadrer les indigènes), dans les domaines de la marine, de l’agriculture, de l’industrie et du commerce ; elle souhaite également obtenir l’aide de « sociétaires, correspondants et délégués en France, aux Colonies et à l’étranger », prêts à aider « moralement ou pécuniairement l’œuvre », notamment pour fournir des moyens financiers aux pupilles et aux colons pauvres, qui ne peuvent apporter eux-mêmes les 1 000 francs nécessaires à l’obtention du statut d’associés ; enfin, elle recherche des correspondants à Tahiti pour lui envoyer des informations et faciliter son établissement prochain [5].
A la suite de ces articles et de ces annonces, Vachon reçoit des demandes de renseignement. Il annonce avoir déjà groupé vers la mi-octobre « un noyau initial de plus de 50 colons (hommes, femmes et enfants » représentant diverses professions [6]. Des conférences sont organisées, comme celle qui est donnée, à « La coopération des idées », une université populaire du faubourg Saint-Antoine ; Soulier-Valbert y présente de « belles projections », un « pupille pionnier » chante La Coloniale, et Vachon « s’est improvisé poète-chansonnier et a dit personnellement ‘’La colonisation coopérative’’ ». A la suite de cette soirée, dont l’on « parle dans les ateliers parisiens », assure Vachon, des adhésions sont venues [7]. Il y en aurait 250 à la mi-décembre, sans que l’on puisse toutefois distinguer parmi elles les candidats au départ et les individus prêts à apporter un soutien financier ou moral à l’entreprise.
À ce moment, Vachon et ses amis envisagent les premiers départs : ils prévoient « une pointe d’avant-garde », avec 16 pionniers qui s’embarqueraient en février-mars 1909, « une tête d’avant-garde », avec 20 à 30 colons, qui quitteraient la France trois ou six mois plus tard, et « le gros de l’avant-garde », avec 40 à 50 individus, qui rejoindraient Tahiti encore trois ou six mois plus tard [8]. Un « noyau de pionniers du groupe de pointe d’avant-garde » se réunit en décembre 1908 pour faire connaissance : on y trouve « une majorité de Bretons, des Normands, des Saintongeois » ; un nommé F. – les noms ne sont pas donnés par souci de discrétion pour ceux qui ont encore un emploi, dit Vachon – est désigné pour diriger le premier groupe. C’est « un adhérent de la première heure », vivant sans doute à Nantes, où Vachon dit l’avoir rencontré. Ce noyau de pionniers doit être précédé par deux « délégués », Tambrun et Achard, chargés d’établir des relations avec les autorités ; ils partent effectivement d’Anvers le 26 décembre 1908. Un nommé Chauvel, vivant en Polynésie, s’offre pour remplir les fonctions de correspondant local de la société ; il est même prêt à mettre son domaine de 1 500 hectares à la disposition des « Pionniers de l’Océanie ». D’après l’une de ses lettres, lue par Vachon, il semble adhérer aux idéaux de la société : « j’ai déjà groupé une population de 80 indigènes (hommes, femmes et enfants), métis pour la plupart, avec lesquels je pratique déjà l’Association du Capital, du Travail et de l’Intelligence » ; on n’en sait pas plus sur ce que cela recouvre concrètement. Une autre habitante de Tahiti, Marie-Antoinette Texier, se déclare « toute acquise au large idéal des Pionniers » [9].
Au printemps 1909, les préparatifs s’accélèrent et finalement, le départ de la « pointe d’avant-garde » a lieu le 18 mai ; ils sont 17 « pionniers » (11 hommes, 4 femmes, 2 fillettes) à se rendre en train de Paris à Marseille, où ils embarquent sur le steamer Ormuz, en direction de Sidney, d’où ils rejoindront la Nouvelle-Zélande, puis Papeete (ils sont désignés sous le nom de « groupe d’Australie »). « En raison des nombreux problèmes à résoudre », Vachon les accompagne, ce qui n’était pas prévu initialement [10]. Un second groupe, composé seulement de trois individus, quitte Le Havre vers la mi-juin pour New York, emprunte un train transcontinental qui l’amène à San Francisco, avant de prendre le bateau pour Tahiti. Les uns et les autres se retrouvent à Papeete le 15 juillet 1909. À Paris, Soulier-Valbert, à la tête d’un « Comité permanent des pionniers de l’Océanie », continue à recruter des candidats pour de futurs départs. Les annonces précisent le profil souhaité des futurs partants : « un ingénieur des travaux publics, des cultivateurs, menuisiers, charpentiers, charrons, forgerons, maçons, cordiers, savonniers, charbonniers, ouvriers en conserves, des pêcheurs et marins », ainsi qu’ « une doctoresse » et « des jeunes femmes habituées aux travaux de la campagne » [11].
Tambrun et Achard ont organisé à Tahiti l’hébergement des arrivants, aidés aussi par Mme Texier, déjà en contact avec le groupe, et une certaine Mme Chauvin qui met son habitation à la disposition de Vachon. Cette même Mme Chauvin et un nommé Bonet sont prêts à vendre des terres aux Pionniers ; ceux-ci, qui semblent alors manquer de capitaux, font affaire avec Raoulx, président de la Chambre de commerce de Papeete, qui leur concède gratuitement un domaine de plus de 100 hectares cultivables, à Altimaono, soit à 40 km de Papeete, en leur demandant, pour seule condition, de planter des cocotiers (qu’il garderait à la fin du contrat d’occupation) [12]. La première nuit sur ces terres se passe dans un hamac, à la belle étoile, « au bruit de la mer qui [les] berce de son murmure »… ; l’avenir semble prometteur, puisque « la nature [est] généreuse et qu’elle […] permet de récolter sans efforts deux et trois fois par an, sans craindre la gelée, la grêle, etc. » [13].
Mais en décembre 1909, depuis Altimaono, Vachon annonce son prochain retour, qu’il justifie en indiquant que les contacts ont été pris avec les autorités locales, les lieux ont été prospectés et les conditions locales sont maintenant connues ; on peut donc utiliser cette première expérience pour mieux préparer les prochains départs, et en particulier, être plus rigoureux sur la sélection des candidats et les conditions qui leur seront imposées. En effet, « un certain nombre de défaillants, de pionniers, dits de la première heure – de ceux toujours trop pressés de partir – et actuellement pourvus de situations, d’emplois, ou entrevoyant des affaires à leur profit personnel, exclusif, entendent se dérober, sous des prétextes divers, aux engagements contractés par le fait de leur bulletin d’adhésion et de souscription », écrit Vachon ; ils réclament même la restitution de leur versement (les 1 000 francs nécessaires pour faire partie de la société). Le capital de la société, déjà érodé par le coût du voyage, plus élevé que prévu, puis entamé par l’achat de matériel et de provisions, ne résiste pas à ces demandes.
La Vie coloniale continue à publier des offres d’emploi pour la « Société des Pionniers de l’Océanie » qui recherche au printemps 1910 « des colons des deux sexes, célibataires, ménages ou familles nombreuses ; des cultivateurs de préférence » ainsi que « des jeunes gens voulant se former à l’agriculture coloniale pratique » ; par ailleurs, « ayant parmi ses adhérents plusieurs colons célibataires, [elle] recevra les propositions sérieuses de mariage de jeunes femmes avec petites dots » [14]. Ces annonces cessent pendant l’été 1910. Vachon a semble-t-il renoncé à repartir à Tahiti avec de nouveaux colons. Ainsi se termine l’aventure des Pionniers de l’Océanie, rangée aujourd’hui par Pierre-Yves Toullelan parmi les « tentatives privées aussi chimériques que farfelues » formées pour peupler la Polynésie [15], mais saluée, sans doute avec un peu d’ironie, par le gouverneur de Tahiti, selon lequel « Vachon était le seul Français qui eût réussi le tour de force d’amener des colons français à Tahiti » [16].
Dans cette entreprise, on a vu Vachon et Soulier-Valbert, qui créent la société et en organisent les activités ; le premier a été l’un des fondateurs de l’École Sociétaire Expérimentale, dans la seconde moitié des années 1890 ; le second est à ce moment beaucoup moins connu dans le mouvement fouriériste, ses activités au sein de l’ESE étant surtout importantes entre 1927-1930. Plusieurs participants aux réunions, sans doute invités par Vachon et Soulier-Valbert, sont là en raison de leur connaissance des colonies et du Pacifique : Jacques Feillet, secrétaire du comité de l’Océanie française ; Eugène Gallois, auteur de nombreux récits de voyage dont l’un au moins concerne l’Océanie ; Henri Mager, qui a publié en 1902 Le Monde polynésien ; un nommé Sporck, « publiciste colonial » ; et Lespalier, directeur de La France maritime et coloniale ; y assiste aussi Briat, l’un des dirigeants du mouvement coopératif très favorable au fouriérisme, membre du Conseil supérieur du Travail et rédacteur en chef de L’Association ouvrière (qui mentionne le projet tahitien dans un de ses numéros).
Des deux délégués, Tambrun et Achard, l’on ne connaît que leur patronyme, de même que pour Chauvel et Texier, qui, depuis Tahiti, déclarent adhérer au projet de Vachon – sans que l’on sache très bien si c’est le projet phalanstérien ou les intentions colonisatrices qui les intéressent. Quant aux autres membres de l’expédition, les seize, qui avec Vachon, partent de Marseille, et les trois qui passent par les Etats-Unis, l’on ignore tout de leur identité, de leur profession, et de leurs convictions : sont-ils des phalanstériens, d’abord conquis par le projet associatif de Vachon, mais ensuite déçus par les conditions de vie assez rudes proposées à Altimaono – même si Vachon insiste sur l’absence d’animaux dangereux et sur la douceur des conditions climatiques – et attirés par d’autres opportunités d’emploi à Tahiti ? Ou sont-ils des candidats à l’émigration, séduits par le projet d’établissement en Polynésie, mais peu désireux de participer à un essai phalanstérien ? Là encore, c’est largement par l’approche biographique, en reconstituant les itinéraires, les affiliations antérieures (et peut-être aussi postérieures) à l’expédition tahitienne, que l’on pourra mieux saisir le sens de cette dernière.
A vrai dire, le hasard, et quelques recherches sur internet, m’ont permis de retrouver le bulletin d’adhésion à la Société des Pionniers de l’Océanie d’un certain Marc Pierre Urrutia, âgé de 22 ans, « mécanicien ajusteur » dans plusieurs entreprises nantaises, puis, à partir de 1905, engagé dans la marine où il remplit des fonctions d’ajusteur à Cherbourg [17]. L’adhésion est datée du 31 décembre 1908 et comporte la mention suivante : « la colonie pouvant avoir besoin d’une vedette à vapeur pour l’écoulement, le transport de ses produits sur différents points de la côte, je m’engage à faire l’entretien, la conduite et les réparations de cette chaloupe ». Par ailleurs, Urrutia déclare pouvoir aussi s’occuper de cultures potagères, ainsi que d’élevage et de plantations « selon les besoins, mais comme apprenti ». Toutefois, même s’il a rejoint la société assez tôt, rien ne certifie qu’il a ensuite fait partie de la « pointe d’avant-garde » qui est arrivée en juillet 1909 à Papeete. L’enquête continue …
Adrienne Foy, René Dequirot, Paul Mangel et les autres
Amédée-Jules Duponchel a participé à la création de la communauté fouriériste au Vaumain (Oise), en 1903-1904. Puis, l’Ecole Sociétaire Expérimentale s’assoupit, jusqu’au projet tahitien, auquel Duponchel reste apparemment étranger. Mais dans les mêmes temps, à la demande d’un « groupe d’amis de l’Ecole Sociétaire Expérimentale », il rédige une brochure intitulée E.S.E. – L’Association intégrale. Moyens pratique de l’organiser [18]. Ce « groupe d’amis », qui se présente également sous le nom de « Pionniers sociétaires » organise des conférences de propagande et prévoit la fondation d’une société d’épargne, ou « Société du domaine sociétaire », dont le capital serait constitué par les cotisations des militants, puis serait placé et procurerait ainsi des intérêts ; ces sommes accumulées devraient ensuite servir à l’achat d’« un immeuble rural propre à l’installation d’un groupe de travailleurs conformément au projet de l’E.S.E. », avec un cheptel et l’outillage nécessaire à l’exploitation. La brochure de Duponchel, qui expose les principes et les conditions de réalisation de l’association intégrale, se termine par un modèle de statuts pour une « société coopérative d’habitation, de consommation et de production agricole et industrielle » ; cette publication a donc pour but de guider les « pionniers sociétaires » dans leur entreprise, et en même temps d’attirer l’attention du public sur le projet de l’E.S.E. Ce travail de propagande est complété par des conférences au café Procope, dans le VIe arrondissement de Paris.
Qui sont ces « Pionniers sociétaires », ces « amis de l’E.S.E. » ? Combien sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quels sont les moyens dont ils disposent ? Que deviennent-ils après 1910 ? Malheureusement, la brochure signée par Duponchel est le seul document mentionnant leur existence ; et les informations qu’elle propose se réduisent à la composition du « conseil de direction » de la Société du domaine sociétaire. Pour chacun des sept membres, l’on a le nom et le prénom, l’adresse, et parfois la profession ; il faut d’ailleurs souligner la présence parmi eux de travailleurs manuels, catégorie assez peu présente dans les rangs sociétaires, et surtout parmi les dirigeants, en particulier au début du XXe siècle.
Grâce aux adresses, il sera sans doute possible de les retrouver dans les recensements de 1906 et de 1911 et – sauf bien sûr pour la femme – dans les listes électorales, à condition toutefois que les matériaux soient conservés et que les individus demeurent bien au lieu indiqué à la date du recensement. Les informations obtenues dans ces documents permettent généralement de retrouver des renseignements supplémentaires dans l’état civil, ce qui donne un peu de profondeur biographique à des individus que l’on ne saisit pour le moment que lors de la publication de la brochure, en 1910.
Tout cela bien sûr constitue une première étape, car au-delà, ce que l’on aimerait savoir, ce sont les conditions dans lesquelles ces individus ont découvert le fouriérisme, la façon dont ils se sont agrégés autour d’un même projet, et comment ils ont essayé de le poursuivre après 1910, ou comment ils l’ont abandonné…
Les ingénieurs des ponts-et-chaussées, les officiers du génie, les littérateurs et les notables locaux, nombreux à fréquenter le mouvement sociétaire dans les premières phases du mouvement sociétaire, sont relativement faciles à identifier, puisque leurs activités professionnelles, sociales et culturelles ont entraîné la publication de textes et la production d’archives, et en particulier de dossiers professionnels ; de surcroît, grâce à leur position sociale, nombre d’entre eux font l’objet d’une nécrologie.
Les fouriéristes qui s’engagent au début du XXe siècle n’ont généralement pas la même notoriété, en particulier ces individus qui partent vers Tahiti – et dont l’adhésion au projet phalanstérien demande à être vérifiée – et ces « Pionniers sociétaires » de Paris et de ses environs, que l’on ne voit apparaître que dans les dernières pages d’une brochure confidentielle. Sans doute appartiennent-ils à une phase de déclin du mouvement sociétaire. Ils n’en sont pas moins intéressants si l’on veut approfondir l’histoire sociale du militantisme phalanstérien.
Annexe
Conseil de direction de la Société du domaine sociétaire
Secrétaire général : Victor Tassy, électricien, 47, boulevard Ménilmontant, Paris
Secrétaire archiviste : Paul Mangel, typographe, 9, rue Joseph Dijon, Paris
Trésorier général : Henri Théodoric, jardinier, île Saint-Ouen (par Saint-Ouen) (Seine)
Administrateurs :
– Adrienne Foy, île Saint-Ouen (Seine)
– A.-J. Duponchel, secrétaire général de l’E.S.E., Nesle-la-Vallée (Seine-et-Oise)
– René Dequirot, imprimeur, 9, rue Joseph Dijon, Paris
– Jules-Lucien Dary, représentant de commerce, 2, rue Saint-Hilaire, Colombes.