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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Blanc, Joseph
Article mis en ligne le 2 avril 2010
dernière modification le 19 novembre 2013

par Sosnowski, Jean-Claude

Né à Mézériat (Ain) le 11 mai 1813. Décédé à Plombières-lès-Dijon (Côte-d’Or) le 20 octobre 1880. Docteur en médecine. Actionnaire de la librairie des Sciences sociales.

Fils de Jean Benoît Blanc, propriétaire à Mézériat (Ain) et Jeanne Marie Dalminy, Joseph Blanc soutient sa thèse de médecine la même année que François Barrier et Charles Pellarin.

Il est docteur en médecine, installé à Dijon à la fin de la Monarchie de Juillet, et exerce à l’Hôpital général de la ville, réside 4 rue de la Madeleine à Dijon en 1869, lorsqu’il devient sociétaire-actionnaire de la Librairie des Sciences sociales pour 25 actions d’un montant de 500 francs. Son engagement, semble-t-il ancien, – il est déjà commanditaire de la Librairie des Sciences sociales en 1866 -, est teinté d’un grand scepticisme comme pour nombre de ses condisciples qui contestent alors la direction de l’Ecole sociétaire. Dans une lettre du 6 décembre 1868, alors qu’il doit approuver la transformation de la Librairie en société anonyme, il exprime ses doutes : « Nous est-il permis d’espérer un résultat favorable de la transformation que va subir la Librairie des sciences sociales ? Il y a longtemps hélas que nous prêchons dans le désert ». Ses liens avec la Librairie semblent s’être tissés dans le cadre professionnel. En 1872, Barrier, décédé et Legrand, parti, il s’adresse à un confrère, probablement Pellarin, pour le représenter à l’assemblée générale des actionnaires, « je ne connais personne à qui m’adresser [...] ; J’ai pris la liberté de vous envoyer ma procuration, espérant trouver dans ma qualité de confrère, une excuse à vos yeux ». Il détient dix actions de la librairie et réclame sa dissolution et liquidation lors de l’assemblée générale du 17 juin 1872.

Par décret du 13 janvier 1866, il a été nommé président de la société de secours mutuel des médecins de l’arrondissement de Dijon. Il est également membre de la Société d’horticulture de la Côte-d’Or à compter de 1869. Domicilié par la suite à Plombières-lès-Dijon, il est marié à Clémence Françoise Antoinette Febvret. Son fils, François Louis Irénée Blanc est l’un des déclarants de son décès.