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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Crassous, Jules
Article mis en ligne le 28 mars 2009
dernière modification le 27 décembre 2013

par Desmars, Bernard

Né le 23 avril 1808 à Carcassonne (Aude), décédé le 15 février 1889 à Montpellier (Hérault). Fils de Alban Pierre Etienne Crassous et de Adèle-Pauline-Louise-Joséphine Augier. Officier du génie.

Fils d’un ingénieur des ponts-et-chaussées, Jules Crassous entre à l’Ecole polytechnique en 1826, puis à l’Ecole d’application du génie, à Metz. Il est d’abord affecté en Algérie de 1831 à 1834 ; puis il exerce son activité dans plusieurs villes du sud de la France, notamment à Montpellier où il est commandant de l’Ecole régimentaire de 1852 à 1857, et à Toulouse, où il termine sa carrière en 1861 comme lieutenant-colonel. A ces différents postes, il manifeste un « esprit inventif » et fait des recherches sur l’électricité et ses applications militaires. Il est considéré comme « un officier distingué », « plein de zèle, d’intelligence et d’activité » [1]. Il est fait chevalier, puis officier de la Légion d’honneur.
Il s’installe à Montpellier après la fin de son activité militaire ; il participe financièrement à la reconstruction de l’Ecole sociétaire, et souscrit pour 200 francs au capital de la Librairie des sciences sociales [2]. Alors que l’existence de la librairie est menacée et contestée par certains disciples dans les années 1870, il se prononce régulièrement pour son maintien et lui apporte son aide financière jusqu’en 1880. Il fait également partie des abonnés au Bulletin du mouvement social dans les années 1870 [3].
Il s’est marié en 1839 avec Jeanne Félicie Gervais, née le 15 mai 1818 et fille d’un négociant.