Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Fresne, Pierre-Eugène
Article mis en ligne le 8 mai 2024

par Desmars, Bernard

Né le 27 décembre 1803, à Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire), décédé le 7 juillet 1879 à Pierre (Saône-et-Loire). Avocat, adjoint au maire de Pierre. Abonné à La Phalange.

Pierre-Eugène Fresne est le fils d’un juge de paix du canton de Verdun-sur-le-Doubs. En 1826, il est inscrit sur le tableau des avocats stagiaires de la cour royale de Chalon-sur-Saône [1]. Il s’installe à Pierre, chef-lieu de canton, où il exerce la profession d’avocat. Il est nommé en juin 1831 substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance d’Autun, mais il refuse ce poste et reste avocat à Pierre, où il est nommé adjoint au maire en octobre 1831 [2] ; il se marie en 1835 avec Anne Olympe Mathey, fille du maire de Bey (Saône-et-Loire). En 1840, le maire de Pierre et lui-même démissionnent de leurs fonctions municipales en raison de conflits liés au projet d’un « chemin de grande communication » de Pierre à Dole [3].

En novembre 1841, Pierre-Eugène Fresne renouvelle son abonnement à La Phalange, tout comme son beau-frère Louis-Nicolas Lacroix, juge de paix dans le canton de Pierre [4]. Il est en relation avec Victor Paget qui transmet le montant de ces abonnements au centre parisien de l’École sociétaire [5]. On ne lui connaît plus ensuite de participation au mouvement fouriériste.

Sous l’Empire, il envoie plusieurs lettres au Courrier de Saône-et-Loire : dans l’une, à propos des secours aux indigents au niveau local, il se prononce contre le prélèvement d’un impôt communal ; il préfère que les plus aisés s’engagent à verser directement aux pauvres une petite somme et un morceau de pain [6] ; dans une autre lettre, il présente le moyen qu’il utilise, avec succès, dit-il, pour lutter contre la maladie des pommes de terre [7].

Dans les années 1870, il est favorable à l’Ordre moral du maréchal Mac-Mahon. Il figure parmi les soutiens au candidat conservateur de Truchis lors des élections législatives de février 1876 [8].