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Orlowski, François (ou Orłowski, Franciszek)
Article mis en ligne le 12 décembre 2023
dernière modification le 11 décembre 2023

par Sosnowski, Jean-Claude

Né fin 1799 ou début 1800 à Varsovie (Pologne). Décédé le 31 juillet 1857 à Paris (Seine). Officier polonais, cartonnier et relieur en livres et brochures à Paris. Travailleur phalanstérien.

François Orlowski est le fils de Joseph Orlowski et d’Eve Wolowska. Lieutenant de l’armée polonaise, exilé après l’échec de l’insurrection de novembre 1830, il arrive à Nantes en octobre 1832 [1] avec dix-sept autres réfugiés gagnant le dépôt de Belle-Île pour y former une légion polonaise destinée à soutenir les partisans de l’Empereur du Brésil Pedro dans sa volonté d’établir sa fille Maria sur le trône portugais. Le projet de légion avorte.
On retrouve François Orlowski à Paris. A la tête d’un atelier de cartonnage de livres et de brochures, 3 rue Serpente à Paris, il est recommandé comme travailleur de l’École sociétaire par Le Nouveau Monde en mars 1843. Quelques semaines plus tard, il est cité parmi les artisans qui, comme François Lacour, Auguste Maistrasse et Henri Barthélémy, acceptent un apprenti placé par le journal.
Le 10 décembre 1844, il épouse Victoire Laurence Nanche à Paris. Lors de son mariage, il est encore qualifié d’officier polonais. Un mariage religieux selon le rite catholique a lieu à l’église Saint-Sulpice.
Au moins à partir de 1848, il est établi 2 rue Parcheminerie, avec d’autres relieurs (Abraham, Montagne), un éditeur et imprimeur en taille douce (Mac-Henry), un imprimeur sur étoffes de laine (Chrétien). Lors de son décès en 1857, il est installé comme relieur au 11 rue Jean-de-Beauvais. Son épouse reprend l’atelier jusque vers 1880 [2].