Né le 25 décembre 1774 à Champagnole (Jura), décédé le 9 août 1845 à Passenans (Jura). Propriétaire et maire. Souscripteur au « crédit de 10 000 francs » pour financer les études d’un projet de phalanstère d’enfants en 1837. Abonné à La Phalange.

Fils d’un propriétaire de Champagnole, Alexis Langue est également propriétaire à Passenans où il réside quand il se marie en 1828 à Lavours (Ain) avec Françoise Clémence Drujon de Beaulieu. Un garçon naît en 1829 et une fille en 1831. Après l’avènement de la monarchie de Juillet, Alexis Langue est nommé maire de Passenans, fonction qu’il exerce de septembre 1830 à octobre 1831.

Vers 1836-1838, il est en relation avec le mouvement fouriériste par l’intermédiaire de Wladimir Gagneur.
L’École sociétaire envisage à cette époque la réalisation d’un phalanstère d’enfants. Des études préparatoires sont menées par César Daly et Antoine Maurize [1]. Alexis Langue participe à la souscription pour le « crédit de 10 000 francs » destiné à financer ces études ; il remet 10 francs à Wladimir Gagneur [2]. Il est abonné à La Phalange [3].

Il ne semble pas avoir prolongé ses relations avec le mouvement fouriériste au-delà de cette date, peut-être parce que Wladimir Gagneur, le principal propagandiste fouriériste dans le Jura, s’est un peu mis en retrait.

En 1838, il est admis à la Société d’émulation du Jura. Il envoie à la société une note sur le semoir Hugues qui est lue aux associés [4].