Né le 23 ventôse an XI (14 mars 1803) aux Nots, commune de Désaignes (Ardèche). Percepteur des contributions directes à Saint-Péray (Ardèche) puis Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire). Soutien à La Démocratie pacifique.

Chabert est le fils de Jean-Jacques Chabert-Desnots, rentier en 1833 et de Marguerite-Eulalie de Jerphagnon. Le 11 décembre 1833, Chabert, percepteur à Saint-Péray, épouse à Empurany (Ardèche) Marie-Hortense Bancel, rentière. Elle est une tante de Désiré Bancel proche de l’École sociétaire sous la monarchie de Juillet. Elle décède en 1835. Le 27 août 1842, à Verdun-sur-le-Doubs où il est en poste, Chabert épouse en secondes noces, Anne-Marie Beraud, âgée de 18 ans, née dans la commune. Elle est fille de Jean-François Beraud négociant décédé et d’Anne Royer, propriétaire dans la commune. Le couple réside Grande rue Saint-Jean à Verdun-sur-le-Doubs.
À l’automne 1844, Chabert s’entretient avec Cantagrel à Chalon-sur-Saône lors du périple en province de ce dernier en vue de structurer l’École sociétaire et afin de sauver La Démocratie pacifique qui connaît de lourdes difficultés financières. Chabert et ses condisciples Constantin de Verdun-sur-le-Doubs et Harmand de Louhans, « sont d’avis qu’il faut que le journal soit maintenu, et feront ce qu’il faudra » [1] note Cantagrel.