Né le 7 avril 1780 à Roanne (Loire). Décédé le 4 mai 1844 à Saint-Germain-en-Brionnais (Saône-et-Loire). Greffier au tribunal civil de Roanne sous le Premier Empire et propriétaire viticole à Romanèche (auj. Romanèche-Thorins, Saône-et-Loire). Correspondant de l’Union harmonienne pour l’année 1840 à Romanèche. Inventeur du procédé d’échaudage de la vigne contre la pyrale.

Raclet est souscripteur au « Crédit de dix mille francs » demandé pour les Études d’un phalanstère d’enfants d’après la liste établie le 27 juillet 1838 [1]. Il est inscrit parmi les correspondants de l’Union harmonienne pour l’année 1840 et est dit sans plus de précision résider à Romanèche [2].
Il s’agit probablement de Benoît Raclet, propriétaire viticole, domicilié, avec son épouse Marthe Chaumet et leur fils (?) Eugène, âgé de 23 ans, au hameau de Lapierre d’après le recensement de 1836. Veuf, il y réside encore en 1841 avec Anne-Sophie Raclet, veuve Rollet, rentière.
Il est l’inventeur de l’échaudage de la vigne pour lutter contre la pyrale, chenille qui dévaste la vigne au cours de la première moitié du XIX^e siècle. C’est Pierre Batilliat, père du phalanstérien Sizoï Batilliat qui rend compte de la découverte du procédé à la Société d’agriculture de Mâcon en 1842 [3]. La Phalange du 4 mars 1842 donne un écho à cette découverte en reprenant l’article paru dans Le Journal de Saône-et-Loire. Benoît Raclet est décoré de la Légion d’honneur pour sa découverte [4].