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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Piriou, Louis Constant (Marie Joseph Alexandre Auguste)
Article mis en ligne le 27 septembre 2016
dernière modification le 24 janvier 2018

par Desmars, Bernard

Né le 2 avril à Bannalec (Finistère), décédé le 5 octobre 1895 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Officier de marine. Correspondant de l’École sociétaire à Lorient. Abonné aux différents périodiques fouriéristes. Souscripteur de plusieurs projets sociétaires (dont l’Union agricole d’Afrique et la Maison rurale d’expérimentation sociétaire).

Louis Constant Piriou est le fils d’un sous-lieutenant des douanes royales. Il a moins d’un an à la mort de sa mère et huit ans à celle de son père. C’est un oncle maternel, professeur au collège royal de Rennes qui semble ensuite s’occuper de lui, et qui, en tout cas, fournit le trousseau nécessaire à son admission à l’École navale de Brest en 1832. Pendant sa formation, la direction de l’établissement manifeste sa « satisfaction sous le rapport de la conduite et du caractère » (1833) [1] ; quant à ses aptitudes, « cet élève est très studieux et très instruit » ; mais « il s’occupe trop de science et pas assez de son métier » (7 novembre 1834). Dans les années suivantes, les commandants des bâtiments sur lesquels il sert sont élogieux et louent « son zèle et son aptitude » (commandant de l’Espadon, juillet 1846).

Un officier phalanstérien

Au lendemain de son décès, une nécrologie indique que « très jeune il connut et embrassa la doctrine phalanstérienne » [2]. En 1844, François Cantagrel le signale comme un de « nos correspondants maritimes » [3]. Comme d’autres officiers de marine, il est très tôt actionnaire de l’Union agricole d’Afrique ; cette société formée en 1845-1846 par des fouriéristes lyonnais pour pratiquer l’association du capital et du travail, obtient une concession agricole à Saint-Denis-du-Sig, en Algérie. Louis Constant Piriou fait partie des actionnaires dès 1847 [4]. Il verse 2 000 francs au capital de la société ; sa sœur Joséphine Piriou, avec laquelle il demeure alors à Lorient, souscrit également pour 500 francs [5]. Il figure même parmi les « délégués » de la société auprès desquels on peut se renseigner et souscrire des actions [6].

Il est vers cette époque le correspondant de l’École sociétaire, à Lorient, où il a pour ami et condisciple Guillaume Pierre [7] ; en avril 1849, Aimée Beuque, qui tient la librairie phalanstérienne, lui adresse, outre une facture pour des ouvrages précédemment envoyés, des « canards divers très nécessaires à répandre au moment des élections » législatives qui approchent [8].

Cet engagement au service de la cause fouriériste est dénoncé par ses supérieurs. En 1849, le préfet maritime de Lorient regrette à plusieurs reprises son intérêt pour les théories socialistes :

Je crains que M. Piriou n’ait beaucoup plus de goût pour l’étude des sciences et des théories sociales que pour la pratique de son métier […]

Instruit, laborieux, intelligent, honnête, mais choisissant malheureusement bien plus son thème de travail dans les utopies sociales que dans les occupations qui ressortent du métier.

On lui reconnaît pourtant de grandes qualités : certes doté d’une faible constitution et d’une santé délicate, il a des connaissances développées en hydrographie et en astronomie ; il parle l’anglais, l’espagnol et l’italien. Peut-être lui a-t-on fait des observations ? En 1850, « ses préoccupations politiques se sont de beaucoup modifiées. Il sert bien », note le préfet maritime. Pourtant, en 1853, le commandant du Cassini déclare :

Il est regrettable que cet officier, qui sert très bien, qui est laborieux, discipliné, bien élevé et de mœurs douces, paraisse imbu des doctrines de Fourier.

Il se marie en 1854 avec Coraly Roubion la fille d’un commis principal des douanes, demeurant à Marseille, elle-même étant artiste-peintre. Une fille naît à Lorient en 1855, puis deux autres à Marseille en 1856 et 1858. Piriou reste cependant attaché au port de Lorient. Il n’est plus question de ses convictions phalanstériennes dans les rapports de ses supérieurs, mais seulement de ses compétences professionnelles :

La remarquable intelligence de M. Piriou, ses habitudes de travail méthodiques et approfondies, son caractère réfléchi l’ont rendu apte aux diverses spécialités du métier, et il a suivi volontairement cette année les conférences théoriques et pratiques des officiers de vaisseau détachés au bataillon d’instruction. Chargé de l’instruction des marins comme commandant la campagne des spécialités, M. Piriou accomplit cette tâche importante avec un zèle éclairé et une exactitude qu’on ne saurait trop louer. L’administration de sa compagnie ne laisse rien à désirer.

Son supérieur le propose alors pour la Légion d’honneur, d’autant que c’est le plus ancien officier du port de Lorient sans décoration. Peut-être ses opinions expliquent-elles l’attribution tardive de la Légion d’honneur, qu’il obtient finalement en 1858. Dans les années 1860, il prend le commandement de plusieurs bateaux.

La réorganisation du mouvement fouriériste

Cependant, il n’a pas renoncé à ses convictions fouriéristes, ni même à son implication dans le mouvement sociétaire. Au début des années 1860, Just Muiron tente de remobiliser ses condisciples en publiant les Communications du doyen et en les invitant à exprimer leur avis sur la situation de l’École. Piriou adresse une longue lettre, reproduite dans la deuxième livraison des Communications [9]  ; il remercie d’abord Muiron, celui qui, dit-il, remplit le mieux

les conditions d’estime et d’affections générales propres à rallier les disciples de notre maître, pour leur faire reprendre, avec autant de zèle et plus de sagesse que par le passé l’œuvre de propagande et de réalisation de l’Unité et de l’Harmonie universelles.

Puis, s’exprimant en « condisciple obscur, mais fidèle », il fait quelques propositions concernant la réorganisation du mouvement fouriériste. Tout d’abord, il pose la question de l’organisation de l’École et de ses responsables. Plus précisément, il refuse de voir

imposer une seconde fois à l’École une direction autocratique. Le système a été poussé à ses dernières limites dans la phase que nous venons de traverser ; nous avons soutenu et suivi le groupe central directeur et son chef avec une discipline toute militaire, et l’obéissance passive nous a trop mal réussi pour que nous soyons disposés à nous soumettre une seconde fois à un pareil régime.

Sans prononcer son nom, Piriou critique Victor Considerant, dont le prestige, au sein du mouvement fouriériste, s’est nettement affaibli après l’impasse de l’engagement politique sous la Seconde République, puis l’échec de la colonie de Réunion (Texas). Il faut une nouvelle organisation, moins centralisée et plus démocratique :

ce nouveau centre devra donc donner aux disciples une large part d’initiative, une forte voix au chapitre en tout ce qui concernera les intérêts généraux de l’École, et ne rien entreprendre dans cet ordre sans leur assentiment presque unanime. C’est à cela surtout que devrait servir le Bulletin, feuille toute de famille, qui reproduirait les communications même les plus divergentes en les discutant et leur cherchant des interprétations conciliatrices, des essors harmoniques, car lorsque des hommes de dévouement et d’intelligence sont unis d’intention pour atteindre le même but, il est probable que tous les moyens qu’ils proposent ont leur côté vrai et utile.

Cependant,

il ne faut pas perdre de vue que les fautes des directions antérieures ne permettent plus aucun appel à la confiance des capitaux phalanstériens. Le groupe central doit produire le germe sociétaire avec ses propres moyens, assurer sa vitalité et la prouver par des faits incontestables avant de faire appel à un concours extérieur, que la stérilité des sacrifices déjà faits a rendu momentanément impossible.

Par ailleurs,

le temps de la propagande exclusivement théorique me semble définitivement passé. Notre parole ne peut plus avoir d’autorité si elle ne s’appuie sur des faits.

Une condition essentielle du succès de la reconstitution est que le groupe central dirigeant réalise à Paris pour lui-même un degré quelconque de cette association qu’il s’agit de prêcher au monde. Le ménage sociétaire parisien est le premier embryon à créer, le premier acte de foi qui pourra rendre à la parole phalanstérienne son autorité perdue.

Ce « ménage sociétaire » louerait un immeuble comprenant des appartements pour les membres du groupe phalanstérien et quelques chambres pouvant héberger des disciples de passage ; l’édifice abriterait aussi la librairie et ses services ainsi qu’un cercle phalanstérien.

Le tout reposerait sur les seules ressources du Centre, constitué

d’un petit groupe dévoué et habile, tendant et réalisant à ses risques et périls, sans autre concours extérieur que l’achat de ses publications, l’observation attentive et bienveillante de ses actes, le vif désir de voir le succès constater sa capacité pour se rallier ensuite énergiquement à lui et développer le germe qu’il aura su produire.

Piriou fait également quelques observations sur ce que devrait être l’action de propagande. La nouvelle organisation sociétaire n’ayant pas les moyens de s’adresser au grand public par la publication d’un périodique qui lui soit propre, elle devrait faire passer des articles dans des journaux de large diffusion. Mais il faut être attentif à ne présenter « que des travaux d’un mérite et d’une valeur incontestables tant pour la forme que pour le fond ». Il faut surtout éviter

ces faiblesses de camaraderie qui ont souvent fait accepter par nos journaux des écrits incomplets, négligés pour la forme, inopportuns sur le fond, qui ont compromis la seconde Phalange [c’est-à-dire La Démocratie pacifique] et lui ont si vite fait perdre la faveur avec laquelle le public l’avait d’abord accueillie.

Quant au projet de phalanstérion, porté par Muiron, Piriou montre un certain scepticisme :

L’établissement d’une institution sociétaire, réalisant l’instruction attrayante et l’éducation harmonienne en appliquant à des enfants les principes de l’organisation sériaire, ne me paraît réalisable qu’au moyen d’un groupe nombreux d’instituteurs dévoués, déjà associés en ménage et travaux et parfaitement formés à la vie sociétaire. Ceux-ci prépareraient d’abord le milieu et n’y introduiraient le jeune essaim d’association supérieure qu’après lui avoir assuré les avantages du régime et de l’instruction sociétaires. Ce serait un couvent harmonien ouvrant un collège, comme le font les couvents catholiques, et enseignant à la fois par les préceptes et les exemples.

Supposons le succès complet, les élèves sortis d’une pareille école ne peuvent rentrer dans le monde civilisé que comme apôtres ; or, l’apostolat n’est fait que pour l’exception ; il faut donc que le plus grand nombre d’entre eux puisse trouver à la fin de leur instruction un milieu sociétaire prêt à les recevoir, les attendant même pour se compléter et grandir. L’institut sociétaire ne peut être, à ce point, que le complément d’un système de réalisation qui créerait à différents degrés de nombreux germes de garantisme et d’harmonie. C’est sous cette forme multiple que la réalisation me semble devoir s’opérer. Ainsi, à Paris, l’hôtel garni sociétaire fondé par le groupe central ; à Condé-sur-Vesgre, une ébauche d’association domestique agricole, qui rallierait les Phalanstériens désireux de compléter leurs études théoriques par l’application, pour fonder plus tard l’institut sociétaire  ; au Vésinet, le simple parc de familles qui leur donne déjà les avantages d’une situation pittoresque et le libre parcours d’une belle campagne ; à Beausite, le palais de M. V. Calland ; ailleurs, des cités ouvrières complétées par l’association industrielle ; enfin, de simples comptoirs sociétaires soustrayant leurs actionnaires à l’exploitation commerciale. Les lacunes même de ces ébauches seraient des arguments en faveur d’essais plus complets qui conduiraient graduellement à l’association intégrale avec des éléments financiers, scientifiques et moraux, qui nous ont complètement manqué jusqu’ici et que nous ne tirerons jamais d’un milieu exclusivement civilisé.

En ce qui concerne la réalisation, je conclus donc que le Phalanstérion n’est pas plus possible que le Phalanstère avec des hommes entièrement étrangers à la pratique de l’association, et dans un monde où ne s’est encore produit aucun germe sociétaire parfaitement viable et en bonne voie de développement.

Enfin, promet Piriou,

plus tard, si vous parveniez à créer le noyau sociétaire, j’irais le visiter sur les lieux, et, si je le trouve bon et solide, je viendrai le grossir avec ma famille dès que nos intérêts nous le permettront.

À l’automne 1861, Muiron organise un « colloque » phalanstérien à Besançon. Piriou ne peut s’y rendre, mais y envoie quelques mots pour préciser sa pensée [10].

Cependant, ce n’est pas Just Muiron qui réorganise l’École sociétaire dans les années 1860, mais François Barrier. Piriou ne souscrit pas au capital de la nouvelle société, chargée d’exploiter la Librairie des sciences sociales, puis le périodique La Science sociale. Sans doute cela lui paraît-il trop éloigné du « ménage sociétaire » dont il préconisait la formation et que devait financer les seules personnes formant le Centre.

Agir en faveur de la réalisation

Toujours dans les années 1860, il apporte, comme d’autres fouriéristes, sa contribution financière à la « commune-modèle » de Frottey-les-Vesoul, fondée par Auguste Guyard [11]. Il est en relation épistolaire avec Henri Couturier, le fondateur de la Société agricole et industrielle de Beauregard (Vienne, Isère) dont il est probablement actionnaire (il figure sur la liste des destinataires du compte rendu de l’assemblée générale des actionnaires, au milieu des années 1860) [12].

Dès les années 1860, il semble avoir effectué de longs séjours dans les Bouches-du-Rhône, à Septèmes-les-Vallons ; ainsi, c’est de cette localité qu’il écrit en décembre 1869 à Jules Duval, son condisciple et directeur de L’Économiste français, pour obtenir l’insertion d’une lettre dans laquelle il défend son beau-frère Charles Guillain, gouverneur de la Nouvelle-Calédonie de 1862 à 1870, accusé d’actes d’injustice et de cruauté [13]. À partir de juin 1869, il obtient une série de congés, avant d’être admis à la retraite en mai 1870. Il quitte définitivement Lorient et s’installe à Septèmes. En 1872 et 1873, il adresse sa « sympathie » et son « concours » financier « à l’œuvre si éminemment utile » fondée par Adolphe Jouanne, la Maison rurale d’expérimentation sociétaire à Ry. Attribuant les insuccès de l’École sociétaire aux défauts des hommes, il considère que la doctrine est la

dernière planche de salut de l’humanité, vouée aux guerres civiles et internationales, tant qu’elle n’entrera pas résolument dans la voie du progrès social par l’association telle que Fourier l’a comprise et définie [14].

Il continue à s’intéresser à l’Union agricole d’Afrique. À la suite d’échanges très vifs entre le conseil d’administration de la société et Jean Griess-Traut, un actionnaire très critique envers la façon dont est dirigée la société, et le conseil d’administration, qui comprend notamment Victor Considerant et Henri Gautier, il déplore « le débordement d’injures adressées à l’un de nous » :

Je ressens comme une atteinte à ma propre considération tout ce qui peut compromettre celle de la famille phalanstérienne à laquelle je me suis toujours fait honneur d’appartenir ; je suis donc profondément affligé de voir des noms de condisciples qui tenaient une si grande place dans mon estime et mon affection figurer au bas de ce honteux factum [15].

Les liens renoués avec l’École sociétaire

Dans la seconde moitié des années 1870, il s’abonne au Bulletin du mouvement social ainsi qu’à La Religion laïque, un périodique dirigé par Charles Fauvety et distribué par la Librairie des sciences sociales ; il commande également les manuscrits de Fourier, ainsi des ouvrages récemment publiés par des fouriéristes, L’Association, d’Étienne Barat, le Projet de caisse de retraite pour les ouvriers de Paul-Émile Laviron et l’Esquisse d’une philosophie synthétiste de Charles Richard [16] ; en 1878, il s’abonne également à l’American socialist, puis en 1879, il commande un ouvrage intitulé American Community. Quand, au début des années 1880, la librairie des sciences sociales est menacée de disparition, il fait partie de ceux qui lui adressent quelques subsides pour assurer son existence [17].

Il suit également les activités de Jean-Baptiste Godin, le fondateur du Familistère de Guise. Il rédige un compte rendu de sa brochure Les Socialistes et les droits du travail, que le Bulletin du mouvement social insère dans ses colonnes [18]. Il s’abonne au Devoir, le périodique publié à Guise [19]. Le Bulletin du mouvement social reproduit également une lettre dans laquelle il commente la brochure de Pellarin sur Jules Lechevalier et Abel Transon, deux anciens saint-simoniens qui, après s’être engagés très activement au service de la cause sociétaire dans l’hiver 1831-1832, l’ont abandonnée dès 1834 [20].

Comment se fait-il que l’on revienne en arrière, quand on a fait vers la vérité un pas aussi décisif que celui que nous devons à Fourier ? Comment peut-on renoncer à la réalisation du bonheur social quand la possibilité en est rendue si évidente, que ses moyens de réalisation ont été si bien indiqués ? – Eh bien, je n’en vois qu’une explication […] : c’est qu’à la question du bonheur commun, nous substituons celle de notre bonheur particulier. Alors, comme l’existence individuelle est courte (je distingue ici l’individu actuel de la personne éternelle), les retards de réalisation nous découragent et, suivant notre tempérament moral, nous nous jetons dans la bataille d’égoïsmes qui constitue la vie civilisée ou dans le renoncement ascétique au bonheur dans ce monde en vue d’un bonheur mystique dans l’autre. Le premier cas est celui de Jules Le Chevalier et le second celui de Transon. Tous deux ont commis la même faute ; ils n’ont pas su atteindre et persévérer en s’oubliant eux-mêmes pour ne penser qu’aux autres. Ils ont donné à l’avenir social les bornes de leur courte existence ; le premier n’a peut-être rien vu au-delà, le second n’y a vu que sa béatification personnelle [21].

Au milieu des années 1880, quelques disciples s’efforcent de reconstituer le mouvement sociétaire autour d’Hippolyte Destrem, qui fonde en 1888 un nouveau périodique, La Rénovation. Piriou, qui demeure désormais à Marseille, fait partie des premiers abonnés ; il appartient à la catégorie des « donateurs », c’est-à-dire des contributeurs dont le versement est supérieur au montant de l’abonnement (Il verse alors 10 francs, puis 20 francs en 1894) [22].

En octobre 1895, La Rénovation signale le décès de ce « condisciple fervent et fidèle dont le désir le plus cher était de voir le triomphe des idées humanitaires phalanstériennes » [23]. Dans le numéro suivant du périodique phalanstérien paraît une nécrologie un peu plus développée de Louis Constant Piriou, rappelant sa carrière professionnelle et sa fidélité à « la doctrine phalanstérienne […], persuadé qu’il n’y a pas de destinée pour l’humanité en dehors des doctrines d’association conduisant à l’Harmonie sociale entrevue et d’avance décrite par Fourier [24]. Fin de citation

Selon La Rénovation, il aurait publié plusieurs récits de voyage ainsi que des études sur la réforme électorale et sur la représentation proportionnelle (le catalogue de la Bibliothèque nationale de France ne comprend aucun ouvrage signé de lui) ; il laisserait également à l’état manuscrit des travaux sur la philosophie et sur la religion [25]. Après son décès, sa veuve reste abonnée à La Rénovation., de même que leur fille Joséphine Vulliez.