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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Pour un nouveau monde en Bretagne au XIXe siècle
Article mis en ligne le 28 mai 2015

Jean-Yves Guengant, auteur de plusieurs travaux sur les fouriéristes finistériens et collaborateur du Dictionnaire biographique du fouriérisme, vient de publier aux éditions Apogée un ouvrage sur « les utopistes bretons au XIXe siècle ». On y croise des saint-simoniens, des fouriéristes, des partisans du catholicisme social. Parmi eux figurent notamment Charles Pellarin, Louis Rousseau, Paul de Flotte et beaucoup d’autres qui s’engagent, en Bretagne, mais aussi ailleurs, pour inventer un « nouveau monde ».

Jean-Yves Guengant, Pour un nouveau monde. Les utopistes bretons au XIXe siècle, Rennes, éditions Apogée, 2015, 269 p.

Voici le 4e de couverture de l’ouvrage : Ils rêvent de sociétés nouvelles. Saint-simoniens, fouriéristes ou socialistes, ils veulent créer un monde plus fraternel, à partir d’entreprises agricoles ou industrielles collectives. Ces nouveaux militants que l’on nommera utopistes, ou socialistes romantiques, sont attentifs aux valeurs de l’association et à l’expérimentation sociale. Au contact de la société bretonne, dans cette Bretagne du XIXe siècle que l’on dit arriérée et coupée du monde, ils pensent que la synthèse entre la paysannerie traditionnelle et une agriculture fondée sur la coopération est possible.
Plusieurs d’entre ces hommes vont participer de la façon plus visible à l’histoire de la pensée socialiste, mais aussi à l’affirmation du catholicisme social. A la confluence de plusieurs mondes, de plusieurs courants idéologiques, ils ont essayé d’imaginer un « nouveau monde ». Ils sont porteurs d’une protestation contre un ordre inégalitaire et violent. Aujourd’hui, leurs interrogations et leurs réponses ne paraissent ni surannées ni extravagantes. En cela, ils ont une place singulière dans l’histoire.