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Lorin, Magdeleine
Article mis en ligne le 19 janvier 2015
dernière modification le 26 juin 2022

par Sosnowski, Jean-Claude

Née à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) vers 1786. Décédée le 12 avril 1842 à Lyon (Rhône). Marchande de papiers peints puis rentière. Correspondante de l’Union harmonienne à Lyon pour l’année 1840.

Magdeleine Lorin est veuve (selon les registres de recensement de 1836 à 1840) ou célibataire (selon l’acte de décès) domiciliée 1 rue de la Préfecture à Lyon. Elle aurait été institutrice [1] ; les recensements de 1836 à 1838 la qualifie de marchande de papiers peints puis de rentière en 1839. Elle loue des logements en garni.
Magdeleine Lorin est en contact avec le centre parisien de l’École sociétaire en août 1837. Elle annonce tenir à disposition du centre, la somme de 15 francs, fruit d’une souscription initiée au sein d’un groupe d’amies. Cette somme est une contribution aux études destinées au plan de réalisation d’un phalanstère. Son nom n’apparaît cependant pas dans la liste des souscripteurs au 27 juillet 1838 [2]. Elle déclare s’activer à la propagation phalanstérienne et souhaite obtenir « des livres assez succints [sic] et qu’on puisse se procurer facilement. C’est avec plaisir que j’ai vu naître l’idée de faire imprimer à un grand nombre d’exemplaires le plan destiné à populariser un système qui aura de nombreux partisans dès qu’il sera mieux connu, et qu’on en poura [sic] prévoir la prochaine réalisation » [3]. Elle contribue au moins depuis 1838 à La Correspondance harmonienne, bulletin de l’Union harmonienne. Elle y soutient en décembre 1838 l’idée de Reverchon (qui signe Sarpedon) « d’adopter une marque distinctive : celle du cordon en sautoir nous semble bonne ; seulement [écrit-elle] nous pensons qu’elle doit être uniforme pour le moment, les groupes n’étant point encore assez tranchés, ni assez nombreux ; toutefois nous serions d’avis qu’un cordon fut composé de quatre couleurs, orangé, violet, bleu de ciel & blanc [...] » [4]. Elle propose de compléter cet attribut distinctif par « un signe d’ordre, dans le genre des francs-maçons, pour dérouter les faux frères s’ils s’en présentait ».
Le 13 avril 1842, l’un des déclarants de son décès est Pierre Montmittonet, membre actif du Groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon.


Aphorisme du jour :
Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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