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Biagioli, (Marie Marguerite) Louise
Article mis en ligne le 10 novembre 2014
dernière modification le 19 mai 2023

par Sosnowski, Jean-Claude

Née le 1er janvier 1815. Décédée en 1894. Pianiste. Membre du groupe parisien constitué autour du journal Le Nouveau Monde.

En 1841, mademoiselle Biagioli s’illustre lors des réunions du groupe constitué autour du journal Le Nouveau Monde. En janvier elle y lit une « boutade de Marie d’Arcys » [1]. Elle est l’auteur d’une nouvelle relatant l’histoire « d’une jeune fille désespérée, prête à s’arracher à la vie, et que la théorie de Charles Fourier réconcilie avec le monde, avec elle-même et avec Dieu » [2]. Elle lit sa nouvelle lors du banquet anniversaire de la naissance de Fourier organisé par le groupe parisien du Nouveau Monde de Jean Czynski en avril 1841. Elle réalise des travaux d’aiguilles pour la souscription destinée à la fondation du premier phalanstère d’enfants initiée par le groupe. Elle est probablement parente de Biagioli, membre du Comité de souscription pour la fondation du premier phalanstère.

Il s’agit peut-être de Louise Biagioli, fille de Nicolas Biagioli, ancien préfet de la République française à Rome, devenu littérateur et grammairien italien à Paris à partir de 1799 où il décède en 1830. Il était l’ami intime de Rossini. En 1824, son épouse, la cantatrice (Marie Charlotte) Carolina [3] Herdlizka Biagioli, débute semble-t-il tardivement une carrière d’actrice au Théâtre italien. En 1834, la presse musicale prédit une brillante carrière musicale à Louise Biagioli qui s’illustre au piano lors des concerts de Philippe Musard. Est-ce elle ou ou est-ce sa mère qui est l’un des administrateurs de la Société musicale d’émulation et est recensée comme pianiste amateur, 50 rue de Bondy à Paris en 1845 ? Le 5 septembre 1846 à Paris (5e arrondissement), Louise Biagioli épouse Jean-Baptiste Josamède Perry, docteur en médecine, homéopathe, né à Saint-Pierre (Martinique) le 7 juin 1812. Trois enfants sont issus de ce mariage, Marie-Améphine (1846-1850), Julie Antonine (1846-....) et Henri (1852-1907) Perry-Biagioli. Julie Antonine et Henri connaissent la célébrité.


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Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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