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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Joly (ou Jolly), Benoît
Article mis en ligne le 30 décembre 2013
dernière modification le 2 janvier 2014

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 13 juin 1806 à Lurcy (Ain). Cordonnier à Lyon (Rhône). Poète. Membre du Groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon de 1845 à 1847.

Benoît Joly se marie à Lyon le 19 juillet 1831 avec Jeanne-Marie Bobard dont il a au moins trois enfants, Julie (17 ans en 1846), César (16 ans en 1846) et François (né à Lyon le 7 juillet 1837). Il est le fils de Louis Joly propriétaire, décédé et de Marie Jeauton résidant à Lurcy. En 1839, Benoît Joly réside au 20 rue Juiverie à Lyon puis à partir de 1845 au 20 rue de Bourbon.

Il participe aux banquets du Groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon et en est mentionné comme l’un des organisateurs à partir d’octobre 1846. Il est l’auteur de poésies qu’il déclame lors de ces banquets ou bien lecteur de textes d’autres poètes ou chansonniers. Lors du banquet célébrant l’anniversaire de la mort de Charles Fourier d’octobre 1845, il donne lecture de la poésie « Le mal et le remède » dressant un tableau de la condition misérable du travailleur et vantant les bienfaits à attendre de l’harmonie des passions. Lors de celui du 18 octobre 1846, il prend la parole, s’adresse « à la femme dont il réclame l’émancipation et c’est aux disciples de Fourier à en donner l’exemple par leur conduite ». Il porte un toast « aux dames présentes au banquet ». Au terme des discours, il chante « l’appel aux travailleurs de Vinçard ». En janvier 1850, La Tribune lyonnaise fait paraître une de ses poésies, « L’adoration des mages » marquée par le christianisme et vantant le suffrage universel, outil du bonheur du peuple.