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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Gouté, Jéhovah
Article mis en ligne le 17 décembre 2012
dernière modification le 25 janvier 2018

par Desmars, Bernard

Né le 11 février 1868 à Ouchamps (Loir-et-Cher). Décédé le 20 janvier 1936. Propriétaire et cultivateur. Brièvement abonné à La Rénovation. Libre-penseur.

Jéhovah Gouté est le fils de Charles et Héloïse Gouté, disciples de Charles Fourier. Il reprend le domaine familial des Landes, à Ouchamps, et il est qualifié dans les recensements soit de propriétaire, soit de cultivateur, soit encore de propriétaire-exploitant.

Au lendemain de la création de La Rénovation, en 1888, il fait partie des premiers abonnés, comme ses parents et sa sœur Minerve Gouté (voir ce nom) [1].

En 1898, il épouse Anne Chabault, fille d’un propriétaire vigneron et d’une épicière de Saint-Dyé-sur-Loire (Loir-et-Cher). Parmi les témoins, figurent, d’une part Elisabeth Conrad, veuve de François Cantagrel (voir ce nom), l’ancien compagnon de Considerant et dirigeant de l’École sociétaire sous la monarchie de Juillet et la Seconde République ; et d’autre part, Amélie Lambert, épouse d’Edmond Bourdain (voir ce nom), fouriériste et adjoint au maire de Blois. Le mariage est purement civil ; le maire, Paul Gauthier, prononce une brève allocution aux accents libres-penseurs et phalanstériens : il félicite les époux d’avoir pu se dégager des conventions religieuses, et, rappelant à Jéhovah l’engagement sociétaire de son père, il invite le nouveau couple à travailler « à l’organisation de l’harmonie universelle ».

Jéhovah se réabonne à La Rénovation en 1899 [2]. On ne voit plus son nom ensuite dans la presse fouriériste. En 1918, sa fille Velléda envoie 5 francs pour aider à la publication de La Rénovation.