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Sirodot, (Joseph) Auguste (Thérèse)
Article mis en ligne le 16 décembre 2012
dernière modification le 17 avril 2017

par Sosnowski, Jean-Claude

Né le 8 mars 1809 à Besançon (Doubs). Décédé à Dijon (Côte-d’Or) le 19 avril 1861. Architecte à Dijon. Membre du conseil municipal de Dijon durant la monarchie de Juillet.

En 1839, Jean-Claude Oudot le cite parmi la trentaine de Dijonnais qui « se disent hautement phalanstériens » [1]. Il est électeur censitaire au sein du collège électoral du premier arrondissement (Dijon-nord). Sa cote censitaire estimée à 206,04 francs porte pour près de la moitié sur la patente (93,44), un autre quart est versé au titre de la contribution personnelle et mobilière (54,55), le reste sur les portes et fenêtres (20,46) et au titre de la contribution foncière sur un domaine situé à « Chanmont » (37,59). Lors de son décès en 1861, il est qualifié d’ancien membre du conseil municipal de Dijon, - il l’a été sous la monarchie de Juillet avec Gaulin, Gacon et Belot [voir ces notices]. Il réside au 102 bis rue Saint-Nicolas. Son père Bonnaventure Sirodot décédé en 1818, était régisseur de forges à Scey-sur-Saône (Haute-Saône). Sa mère, Claude Augustine Morel, après avoir résidé à Champlitte (Haute-Saône) vit à Dijon en 1861. Auguste Sirodot a épousé Antoinette Meyer, fille d’un négociant décédé, à Chaumont (Haute-Marne) le 6 octobre 1830. Lors de la naissance de leur fils Edouard le 15 août 1836 à Dijon, se trouve parmi les témoins l’avocat Laurent-Jules Chevillard [voir cette notice].

Très actif professionnellement, Auguste Sirodot est à l’origine de la construction ou de la restauration de nombreux édifices religieux ou civils (lavoirs, établissements hospitaliers, mairies, écoles). Il est membre en 1848 du conseil départemental de Côte-d’Or des bâtiments civils.