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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Lefol, (Pierre Joseph) Casimir
Article mis en ligne le 22 mars 2020

par Desmars, Bernard

Né le 5 mars 1810 à Saint-Aubin-de-Locquenay (Sarthe), décédé le 1er février 1881 à Paris, 3e arrondissement (Seine). Participant au congrès phalanstérien d’octobre 1848. Abonné au Bulletin du mouvement social.

Casimir Lefol est le fils d’un tisserand sarthois. À une date indéterminée il s’installe à Paris. Il y vit avec son épouse Françoise Rué, avec laquelle il a en 1842 un fils, Joseph Casimir Lefol, futur architecte. La même année – il est alors ébéniste – il crée avec un nommé Laveissière une société en nom collectif « pour la fabrication et la vente des enclumes, étaux et autres ustensiles et outils ». D’après l’acte passé entre les deux hommes, « M. Laveissière apporte dans la société une somme de cent mille francs, qui doit être versée au fur et à mesure des besoins, et M. Casimir Lefol apporte son industrie » [1]. En 1846, il obtient un premier brevet d’invention, concernant le « perfectionnement de la confection des étaux » [2].

On ignore quand Casimir Lefol rejoint le mouvement fouriériste. En octobre 1848, il participe au congrès phalanstérien, en tant que « délégué » [3].

Dans les années 1850, la société Lavessière et Lefol, située boulevard Contrescarpe Saint-Antoine, fabrique des « enclumes, étaux, soufflets de forge » [4]. Lefol, associé à un nommé Martin, obtient en 1854 un second brevet, pour un « système de fabrication de roues de fer ». Il se présente tantôt comme un « mécanicien » ou « fabricant d’enclumes » [5]. Puis, d’autres brevets interviennent sont obtenus, l’un en 1864 avec un négociant nommé Gibert pour un « système de cylindre diviseur évaporateur pour le grillage du café et du cacao » [6], puis un autre seul, « pour un système de gril » [7] et enfin un dernier, dont il est également le seul titulaire, pour « un système gril-rôtisseur » [8].

Il figure sur un répertoire d’adresses élaboré par la Librairie des sciences sociales sous le Second Empire [9]. Il s’abonne au Bulletin du mouvement social qui paraît dans les années 1870 [10]. Son décès est annoncé lors du banquet fouriériste du 7 avril 1881 [11].