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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Mangin, Charles Nicolas Émile
Article mis en ligne le 19 mars 2020

par Desmars, Bernard

Né le 23 juin 1809 à Darney (Vosges), décédé le 19 juin 1890 à Darney. Architecte, et agent voyer dans l’arrondissement de Mirecourt. Souscripteur au crédit de 10 000 francs en 1837.

Charles Nicolas ou Émile Mangin est le fils d’un avocat, aussi greffier de la justice de paix du canton de Darney [1]. Il finit ses études à l’École royale des Beaux-Arts [2]. L’Annuaire des Vosges pour 1833 le signale parmi les agents de la voirie du département des Vosges ; en 1836, il est titularisé dans cette fonction, avant d’être promu agent voyer de 1ère classe (Annuaire pour 1838), puis agent voyer chef (Annuaire pour 1839) pour l’arrondissement de Mirecourt. Parallèlement, il est mentionné dans l’Annuaire des Vosges comme architecte à partir de 1834.

Sa participation au mouvement fouriériste semble très éphémère. En juillet 1837, il annonce souscrire pour 110 francs au projet d’un phalanstère à Condé, se déclarant prêt à verser 10 francs pour alimenter le crédit de dix mille francs destiné aux études et aux plans, et promettant 100 francs quand il s’agira de passer à la réalisation. En octobre suivant, il envoie effectivement un mandat de 10 francs, auquel il ajoute un second mandat du même montant qu’il « destine à la souscription ouverte pour les funérailles [de Fourier] et pour l’exécution des pièces relatives à la conservation des traités et imprimés » [3]. En 1837-1838, il est inscrit parmi les « abonnés [à La Phalange] qui ont droit aux gravures de Chartres » de César Daly [4]. Ensuite, on ne voit plus son nom dans les archives de l’École sociétaire.

En 1841, il se marie avec Marguerite Caroline Céline Martin, fille d’un notaire. Le couple n’a pas d’enfants. Émile Mangin reste voyer en chef jusqu’en 1872, quand des ennuis de santé le contraignent à partir en retraite [5]. En 1875, le Conseil général le désigne pour faire partie de la commission chargée de surveiller l’application de la loi sur le travail des enfants dans l’arrondissement de Mirecourt [6].

Parallèlement à cette fonction, il contribue, comme architecte, à l’édification de plusieurs édifices, dont deux églises. Lui et son épouse semblent d’ailleurs très pieux. En 1877, ils remettent un titre de rente à la fabrique de la paroisse de Jésonville, afin que des messes soient célébrées après leur décès. Trois ans plus tard, ils donnent à l’hospice de Darney des rentes sur l’État dont le revenu servira à entretenir dans cet établissement « un pauvre malade infirme » de la commune [7].


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Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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