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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Cochet, Louis Marie Pélage
Article mis en ligne le 19 mars 2020

par Desmars, Bernard

Né le 25 août 1804 au Ferré (Ille-et-Vilaine), décédé le 25 février 1889 à Mustapha (Algérie). Employé de l’administration des tabacs, d’abord en Ille-et-Vilaine, puis en Algérie. Abonné au Bulletin du mouvement social dans les années 1870.

Louis Marie Pélage Cochet est le fils d’un propriétaire. En 1834 – il est alors employé de l’administration des douanes à Dol-de-Bretagne – il se marie avec Uranie Marie Rose Louise Delentaigne, dont le père, décédé en 1833, était un officier d’artillerie en retraite. À la fin de la décennie, quand naît sa seconde fille, il travaille pour la même administration à Saint-Méloir-des-Ondes, toujours en Ille-et-Vilaine.

Il est ensuite nommé à Alger. Il y est au moins dès 1862 [1]. Sa femme y décède en 1870. Lorsqu’en juin 1872 sa fille Méline se marie avec un officier du premier régiment des Chasseurs d’Afrique, il est « employé supérieur des tabacs en retraite ».

Sans doute est-il déjà connu de la direction de l’École sociétaire, qui lui envoie un numéro du Bulletin du mouvement social dont la parution commence sous la direction d’Eugène Nus en décembre 1872. Il décide de s’y abonner pour l’année 1873. Il demande également des informations sur le montant de l’abonnement au Patriote, publié par la Société d’instruction républicaine, et des États-Unis d’Europe, l’organe de la Ligue internationale de la paix et de la liberté. Il possède par ailleurs Les Dogmes nouveaux, d’Eugène Nus, qu’il a prêté à certaines de ses relations :

quelques amis socialistes et spirites ont manifesté le désir de voir une nouvelle édition des Nouveaux Dogmes [sic]. Toutes les personnes auxquelles j’ai prêté ce petit volume l’ont inutilement demandé. Il est paraît-il épuisé [2].

Il se réabonne au Bulletin du mouvement social dans les années suivantes. Fin 1877 ou début 1878, il commande une brochure de Jean-Baptiste Godin sur « la propriété » ; il demande aussi à recevoir L’Association d’Étienne Barat et le Projet de caisse de retraite pour les ouvriers de Paul-Émile Laviron, deux ouvrages offerts en prime aux abonnés du périodique fouriériste [3]. Mais en décembre 1878, alors qu’il est installé à Mustapha chez son gendre,

un changement de ma position m’empêche de renouveler mon abonnement au Mouvement social pour l’année 1879. C’est une peine pour moi, car je m’associe toujours aux principes que vous défendez et propagez si bien [4].