Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Treuille, Zélie Aglaé (née Bertrand ou Berlivand)
Article mis en ligne le 19 mai 2019
dernière modification le 26 juin 2022

par Desmars, Bernard

Née vers 1824, décédée à Paris en décembre 1848. Mariée avec Alphonse Treuille, médecin et fouriériste. Fouriériste elle-même.

Le 1er janvier 1849, La Démocratie pacifique annonce :

Notre ami Treuille vient d’être atteint dans ses affections les plus chères par la perte de sa femme, à peine âgée de 24 ans. Mme Treuille, nature franche, charitable et dévouée, socialiste par le cœur et l’intelligence, est morte sans plaintes, sans regrets, au milieu des plus atroces souffrances. Une de ses dernières pensées, quelques instants avant sa mort, peint sa vie toute entière, pleine à la fois de compassion pour la société d’aujourd’hui et d’espoir pour celle de l’avenir.

Un joueur d’orgue, payé pour s’éloigner des fenêtres de la malade, avait prévenu ses camarades qui vinrent tous imposer une contribution pareille.
Que voulez-vous, dit la malade en interrompant les personnes qui s’indignaient d’une telle spéculation, en civilisation on est forcé de tuer son frère pour deux sous. Ah ! en harmonie, il n’en sera pas ainsi ! [1]

Lors des obsèques, l’abbé Tranchant, un prêtre en rupture avec l’Église catholique et proche des fouriéristes, prononce quelques paroles sur « la tombe de la femme de notre ami » :

Toujours courageuse et forte, elle consolait du vide qu’elle allait laisser […]. Ferme comme la foi en une grande cause, rassurante comme l’espérance, elle disait : Qu’arrivée dans la véritable harmonie, elle aurait plus de puissance à protéger les déshérités. Car vous savez que son intelligence, au niveau de son cœur, était éclairée de la science qui promet de meilleures destinées à la pauvre humanité [2].

On ne connaît ses prénoms et nom que par les actes de remariage et de décès d’Alphonse Treuille, avec d’ailleurs une divergence sur le patronyme, le premier de ces deux actes indiquant Bertrand et le second Bertivand.


Aphorisme du jour :
Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
puceContact puceMentions légales puceEspace privé puce RSS

1990-2024 © charlesfourier.fr - Tous droits réservés
Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 5.0.5