Participant au banquet anniversaire de la naissance de Fourier à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) en avril 1847. Auteur d’une chanson en l’honneur de Charles Fourier.

En 1845, avec d’autres habitants de Chalon-sur-Saône, B. Theuriet souscrit pour 50 centimes pour la « médaille à offrir à Eugène Sue » [1]. Est-il Benjamin Theuriet qui, lors du banquet donné le 7 avril 1847 à Chalon-sur-Saône pour célébrer l’anniversaire de la naissance de Fourier, chante une de ses compositions intitulée « À Fourier » [2] :

Air : Vous vieillirez, ô ma belle maîtresse

Du haut des cieux où ton âme réside,
Daigne, Fourier, sourire à nos transports ;
À ce banquet que ton ombre préside,
Viens de ma muse inspirer les accords.
Tous, nous rendons hommage à ton génie,
L’humanité te devra son bonheur,
Et l’homme, un jour, entrant en harmonie,
Te bénira comme son bienfaiteur.

Fourier, salut : vers une nouvelle ère,
Grâce à tes lois, l’univers marchera ;
Pour le guider ton flambeau nous éclaire,
À nos efforts le succès répondra.
Oh ! C’est de Dieu la grandeur infinie
Qui t’inspira, sublime novateur,
Et l’homme, un jour, entrant en harmonie,
Te bénira comme son bienfaiteur.

Triste et soumis au puissant qui l’opprime,
Le travailleur vivait déshérité ;
Il se traînait, impuissante victime,
En insultant à la divinité.
Fourier paraît ; pour lui plus d’agonie,
En souriant il reprend son labeur ;
Oui, l’homme, un jour entrant en harmonie,
Te bénira comme son bienfaiteur !

« Les couplets […] ont notamment été applaudis avec chaleur et redemandés » conclut La Démocratie pacifique.

Il s’agit peut-être de B. Theuriet, agent de la société d’assurances La Providence à Chalon-sur-Saône recensé dans l’Annuaire du commerce à partir de 1857 et jusqu’en 1863. Est-ce le même que Benjamin Theuriet quant à lui recensé comme négociant en vins de Bourgogne à Chalon-sur-Saône de 1857 à 1859 ?