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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Clément, Napoléon-Auguste
Article mis en ligne le 29 juin 2013
dernière modification le 26 janvier 2015

par Sosnowski, Jean-Claude

Correspondant de l’Union harmonienne à Lyon (Rhône).

En mai 1835, il s’insurge contre La Tribune prolétaire de Lyon qui associe Fourier à Saint-Simon, à Emile de Girardin et à Mazel dans une tribune polémique [1] à l’encontre du projet de réforme commerciale de Michel Derrion :

Vous accolez de la façon la plus singulière des noms qui hurlent de se retrouver ensemble… Permettez-moi donc d’arracher l’un de ces noms, je ne dirai pas de la mauvaise compagnie que vous lui faites […] ; mais de la société hétérogène au milieu de laquelle vous l’avez lancé bien malgré lui […] Certes, Monsieur si Charles Fourier a fourni quelques idées à M. Derrion et compagnie pour sa prétendue Réforme Commerciale, il ne méritait pas pour ce léger service, le singulier honneur que vous lui avez fait et la légèreté inqualifiable avec laquelle vous traitez une doctrine qui a coûté à son illustre auteur trente ans d’études et de pénibles travaux […] [2]

Napoléon-Auguste Clément condamne les approximations de La Tribune prolétaire qui accuse Fourier d’avoir « pêché par la base [par] défaut de connaissance du cœur humain ». Après avoir pris la défense des disciples que sont Considerant, Lechevalier, Muiron, Transon et Berbrugger, Clément s’élève contre la supériorité qu’accorde La Tribune prolétaire « à l’économie sociale des St-simoniens ».

Il est correspondant de l’Union harmonienne à Lyon pour l’année 1840, , comme par ailleurs Michel Derrion. L’adresse donnée par l’Almanach social pour l’année 1840, 26 rue Sala, est celle des Dames de la Providence.