Décédé en 1840.
Le comte de Clonard appartient au comité de rédaction du Nouveau Monde [1]. Ce sont ses « lectures du Nouveau monde [de Fourier qui l’] ont attiré à la science sociale » [2]. Il est cité, sans aucune mention de profession, dans L’Almanach social pour l’année 1840, parmi les « artistes et travailleurs appartenant à l’Ecole sociétaire » à Paris. Il réside 33 rue Vanneau. Sa mort, survenue au retour d’un voyage, est annoncée dans Le Nouveau Monde du 1er novembre 1840. A cette occasion paraît une lettre de lui, malheureusement non datée. « Soyez assez bons pour me faire parvenir, coûte que coûte, une dizaine d’exemplaires du Nouveau Monde d’aujourd’hui. Jamais je n’ai lu quelque choses de plus entraînant, de plus riche en raison ; je suis si heureux de m’apercevoir que la religion du Christ peut marcher de front avec les dogmes de Fourier. (...) Oh ! Je suis fouriériste à présent, je l’étais sans le savoir, car j’ai dans le cœur oppressé une corde pour toutes les transes et toutes les misères de l’humanité. »
[1] Le Nouveau Monde, 1er novembre 1839
[2] « Faits divers », Le Nouveau Monde, 1er septembre 1839, p. 4
Sources
Le Nouveau Monde, 1er septembre 1839, 1er novembre 1839, 1er novembre 1840.
Almanach social pour l’année 1840, Paris, Librairie sociale (1839), p. 185 (en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle de l’Université de Poitiers, Premiers socialismes)
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