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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Bonnans, Firmin
Article mis en ligne le 2 avril 2010
dernière modification le 11 décembre 2023

par Sosnowski, Jean-Claude

Né au début du XIXe siècle à Pamiers (Ariège), décédé en 1885. Professeur de langue et littérature, poète et journaliste.

Professeur de langue et de littérature française résidant au 20 rue de Seine à Paris, il est présenté dans Le Nouveau Monde [1] comme « l’un des amis de la science sociale », et signalé parmi les « principaux artistes et travailleurs appartenant à l’Ecole sociétaire » dans l’Almanach social pour l’année 1840. Lors du rassemblement organisé pour le second anniversaire de la mort de Fourier par le groupe du Nouveau Monde devant la tombe de Fourier, il lit une « pièce de vers que ce triste anniversaire a inspirée à Mme Hermance Lesguillon » [2]. Il est probablement issu du groupe des saint-simoniens ayant rejoint les rangs de l’Ecole sociétaire.

En juillet 1848, il devient rédacteur en chef du Journal de l’Eure, créé le 16 mars 1848 et dont le dernier numéro paraît le 8 février 1849. En mai 1852, qualifié à nouveau de professeur de langues, résidant à Passy, il épouse une demoiselle Courtiol domiciliée 63 avenue Montaigne à Paris.

Professeur de français au lycée Lazar de Bucarest, il publie, en 1868, un recueil de fables imitées de La Fontaine. Son œuvre, ainsi que celle de Lachambeaudie, inspirent largement celles de Gheorghe Sion et Ion Heliade Rădulescu.

De retour en France, il collabore à l’Avenir de l’Ariège, où après avoir « effleuré la politique », il se consacre à de simples chroniques et articles de fantaisies. Son œuvre poétique est alors marquée de l’amour pour son pays natal et par ses souvenirs de jeunesse.