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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Cailhabet, Pierre (-Jacques)
Article mis en ligne le 27 mars 2009
dernière modification le 18 juillet 2021

par Desmars, Bernard

Né le 4 janvier 1821 à Saumur (Maine-et-Loire), décédé le 11 juin 1898 à Angers (Maine-et-Loire). Employé chez un huissier, puis professeur.

Pierre Cailhabet naît à Saumur, dans un milieu modeste (son père est cordonnier-bottier et décède alors que Pierre n’a que 7 ans). Il entre au collège de Saumur grâce à une bourse. Enseignent alors dans cet établissement Gustave Considerant, le frère de Victor, professeur de mathématiques, ainsi qu’un professeur de latin et de grec, disciple de Fourier, qui fait connaître la doctrine sociétaire à Pierre Cailhabet et à son ami Ernest Bardou.

Il y avait en ce temps-là, au collège, un professeur de seconde qui, au lieu de l’initier aux beautés des Lettres Grecques et Romaines, lui parla, ainsi qu’aux autres élèves, de la Doctrine de Charles Fourier (Nous regrettons de ne pas connaître le nom de ce zélé condisciple).
Gustave Considerant, frère de Victor, était alors professeur de mathématiques à ce même collège, et ne cessait de renchérir sur ce que leur disait le professeur de seconde. C’est ainsi que nos condisciples Pierre Cailhabet et Ernest Bardou, son intime ami, devinrent Phalanstériens [1].

Ce « zélé condisciple » est Auguste Thérault, qui enseigne à Saumur de 1834 à 1844.

Son baccalauréat obtenu, Pierre Cailhabet entre dans l’étude de son oncle, huissier à Saumur. Il se marie en 1864 avec Anne Eulalie Gicqueau, fille d’un chirurgien et veuve d’Auguste Thérault.
Les deux époux quittent Saumur et partent vivre en Italie, à Florence. Après quelques années difficiles, ils deviennent professeurs. Ils sont amis de François Sabatier, autre phalanstérien séjournant en Italie. Ils restent en relation avec les fouriéristes français et s’efforcent de propager les idées sociétaires à Florence.
Dans les années 1880, ils reviennent en France et s’installent à Angers. Quand les militants fondent en 1888 un nouvel organe fouriériste, La Rénovation, ils apportent leur contribution financière au nouveau groupe sociétaire et à sa publication. Anne décède en 1894, quatre années avant lui.