Domicilié au 35 rue Magdelaine (Clermont), Bronner est sous la Seconde République professeur d’allemand dans un lycée de la ville. En juillet 1849, il écrit à l’Ecole sociétaire pour connaître les dégâts qu’elle a subis après la manifestation avortée du 13 juin 1849. C’est Victor Hennequin lui-même qui lui répond, alors même que l’Ecole a préparé une circulaire d’information à ce propos : l’imprimerie est dévastée, La Démocratie pacifique est suspendue, certains rédacteurs sont emprisonnés. Hennequin réaffirme que l’Ecole a fait le bon choix le 13 juin ; il se dit enfin convaincu, malgré le contexte, de l’irréductibilité de la marche vers le progrès. Bronner reste fidèle à ses convictions phalanstériennes après le coup d’Etat du 2 décembre 1851 ; toujours domicilié à Clermont, il figure dans une liste d’actionnaires de La Science sociale.
Sources
Archives départementales du Puy-de-Dôme, T374, lettre de Victor Hennequin à Bronner, 3 juillet 1849.
Ecole Normale supérieure, archives sociétaires, carton 13, dossier 7 (comptes de La Science sociale, reçus, listes des actionnaires)
Bibliographie
Astrid Léger, « Le fouriérisme en Puy-de-Dôme de la monarchie de Juillet au coup d’Etat du 2 décembre 1851 : enjeux et conséquences des logiques de production/réception d’une pensée critique », mémoire de maîtrise d’histoire, université de Clermont-Ferrand, 2004, 543 p.
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