Né le 30 octobre 1791 à Pont-de-Roide (Doubs), mort en 1858, maître de forge, conseiller général de L’Isle-sur-le-Doubs (Doubs).
Issu d’une famille qui exploitait un haut-fourneau à Pont-de-Roide avant la Révolution française, ami de Just Muiron, Bouchot lui prête en trois fois, d’août 1821 à mai 1822, 2000 francs qui servent à l’impression du Traité de l’Association domestique-agricole de Fourier. Il est député d’octobre 1830 à 1831 (il n’est pas réélu). En juillet 1832 il remplace Adrien Gréa, démissionnaire, comme syndic de la Société de fondation du Phalanstère. Sa forge emploie environ soixante ouvriers au début des années 1830. Au milieu des années 1850, il fait partie de ceux qui prêtent de l’argent - 1 000 francs, en ce qui le concerne - à l’Union du Sig afin d’assurer la survie de la société. Probablement est-il alors actionnaire (tous les autres prêteurs le sont) ; il ne l’était sans doute pas en 1847 car son nom ne figure pas sur la liste d’actionnaires à cette date.
Œuvres
Réflexion sur le droit d’entrée des fers étrangers, 1884 [?]
Sources
Bulletin de l’Union agricole d’Afrique, 29 février 1856, Convocation d’assemblée générale, Compte rendu des événements de l’année 1855.
Bibliographie
Jonathan Beecher, Fourier, Paris, Fayard, 1993.
Michel Vernus et Max Roche, Dictionnaire biographique du département du Doubs, Lons-le-Saunier, Arts et littérature, 1996.
Notes de Jean-Claude Dubos et de Bernard Desmars
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