Né le 22 décembre 1798 à Trésilley (Haute-Saône), décédé le 26 février 1871 à Beure (Doubs). Directeur de forges successivement à Beaumotte-lès-Montbozon (Haute-Saône), Fraisans (Jura), Bonnal (Haute-Saône) et Beure (Doubs). Abonné à La Phalange en 1836-1837

En 1831, lorsqu’il se marie avec Marie Émilie Joséphine Tholomier, fille d’une propriétaire, François Humbert est directeur des forges de Beaumotte. L’un des témoins de la cérémonie est le maître de forges Joseph Gauthier, cousin de l’époux et frère de Clarisse Vigoureux, née Gauthier, l’une des premières disciples de Fourier [1]. Deux enfants naissent à Beaumotte, le premier en novembre 1831, la seconde en juin 1834.

En 1836, la famille est recensée à Fraisans (Jura), où François Humbert exerce encore les fonctions de directeur d’usine. C’est alors qu’il s’abonne à La Phalange, sans doute par l’intermédiaire de Just Muiron [2]. Il est encore abonné en 1837 [3] mais, il ne semble pas avoir ensuite prolongé ses relations avec le mouvement fouriériste.

Il dirige pendant quelque temps la forge de Bonnal (Chassey-les-Montbozon, Haute-Saône) [4] ; puis, dans les années 1850, il prend la direction des forges de Gouille, à Beure, dans le Doubs. À la fin de la décennie, l’usine emploie 140 ouvriers et dispose de trois machines à vapeur [5].