Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Pommier, Aristide
Article mis en ligne le 26 février 2022

par Desmars, Bernard

Né vers 1793 à Vincelles (Jura), décédé le 2 mai 1863 à Vincelles. Notaire, maire de Vincelles. Souscripteur de l’École sociétaire, membre de l’Union harmonienne.

Aristide Pommier est le fils de Jean-Baptiste Pommier, notaire, et de Josèphe Romanet ; il est le frère d’Antoine-Louis Pommier. Il devient lui-même notaire en 1819 [1]. En septembre 1830, il est nommé maire de Vincelles [2].

En 1837, Virginie Gruizard-Jousserandot, qui s’efforce de recueillir des souscriptions au crédit de 10 000 francs, annonce que Pommier lui a promis de répondre à l’appel de Victor Considerant [3]. Quelques semaines plus tard, elle fait transmettre à l’École sociétaire par Alphonse Tamisier la somme de 60 francs que lui a versée « Pommier, de Vincelles » [4]. Son nom apparaît ensuite dans l’Almanach social pour l’année 1840 : il est membre de l’Union harmonienne, un groupe dissident [5].

En 1841, il assiste au congrès des sociétés savantes qui se déroule à Lyon. Il ne semble pas y prendre la parole. Il abandonne son poste de maire après les élections municipales de juillet 1848 [6]. Il retrouve le poste de maire au printemps 1858, par nomination du préfet. Il garde cette charge jusqu’en septembre 1862 [7]. Il est encore mentionné comme notaire dans l’Annuaire-Almanach de 1863 [8].