Membre de la colonie phalanstérienne du Sahy (São Francisco do Sul, Santa Catarina, Brésil).
Martel est l’un des colons qui a rejoint la colonie du Sahy dirigée par Benoît Mure. La loi brésilienne du 11 octobre 1837, le décret du 11 décembre 1841 et le contrat signé avec Benoît Mure obligent les colons à vivre deux ans dans la colonie sous peine de devoir rembourser le double de ce qu’ils doivent au loueur, en l’occurrence Benoît Mure [1]. Cependant, le 22 août 1842, Benoît Mure autorise Martel et trois autres colons, Rouget, Blanchard et Desaunay, à quitter la colonie pour Montevideo (Uruguay). « Ces messieurs ont usé en cela du droit qu’ils s’étaient réservé en signant le contrat à Rio et comme du reste il nous faut espérer leur retour dès lors qu’ils ont fait quelques travaux utiles, je me plais à leur rendre justice [...] » [2] déclare Mure. Le 1er septembre 1842, José Martel et Pedro Blanchart [sic] entrent dans le port de Rio de Janeiro à bord du vapeur Gentil Campista en provenance de Santa Catarina par Paranagua et Santos [3].
[1] Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 242-243, d’après « Lettre de Benoît Mure, 30 novembre 1842 » (Archives historiques de Joinville – Coleçáo Carlos Ficker).
[2] Laurent Vidal, opus cité, p. 242-243 d’après « Lettre de recommandation de Benoît Mure (en français), 22 août 1842 » (Archives historiques de Joinville – Coleçáo Carlos Ficker).
[3] Jornal do Commercio (RJ), « Movimento do porto », 12 septembre 1842, p. 4.
Sources
Jornal do Commercio (RJ), « Movimento do porto », 12 septembre 1842, p. 4 (en ligne sur Bibliotheca National Digital Brazil).
Bibliographie
Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 242-243.
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