Né à Haguenau (Bas-Rhin) le 10 frimaire an IV (1er décembre 1795) [1]. Décédé à Bondy (Seine, auj. Seine-Saint-Denis) le 18 mars 1888. Débitant de tabac, épicier, mercier à Montrouge, puis employé teneur de livres (comptable). Secrétaire de la mairie du 12e arrondissement de Paris en 1836. Employé à l’hôtel de Ville de Paris en 1853. Garde national en 1836. Souscripteur au « Crédit de dix mille francs » demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants en 1838. Membre et secrétaire du conseil d’administration de l’Union industrielle en avril 1841. Responsable administratif de la librairie sociétaire en 1845. Décoré de la médaille de Juillet.
Jean-Jacques-François Duballen est le fils de Jean Duballen et Elisabeth Labolle qui se marient à Haguenau quelques semaines après sa naissance, le 11 pluviôse an IV (31 janvier 1796). Jean Duballen, âgé de 24 ans est sergent des carabiniers au premier bataillon de la quatorzième demi-brigade d’infanterie légère, auparavant au dépôt à Landau (Bas-Rhin). Il est originaire de Grignols (Gironde). Il est fils d’un notaire. Quant à Elisabeth Labolle, âgée de 26 ans, ménagère à Strasbourg, elle est née à Senones (Vosges). Elle est la fille d’un laboureur, alors veuf.
Le 19 novembre 1821, Jean-Jacques-François Duballen épouse Anne Emey. Le couple semble avoir deux garçons, Jules, Jean-Baptiste, Adolphe né le 25 juillet 1822 et Jacques, François, Frédéric né le 28 juillet 1826.
Jean-Jacques-François Duballen épouse en seconde noces, Catherine Charlotte Boppe, le 4 mai 1835 à Paris. Le couple a au moins quatre filles. Caroline, Edouard, Joséphine, née à Paris, décède à l’âge de cinq mois le 15 octobre 1834 à Montrouge. Rose-Caroline, née en 1835 ou 1836 décède à Montrouge le 10 mars 1840. Fanny Antoinette Désirée naît à Paris le 3 mars 1838. Mariée à un représentant de commerce, Eugène Garin, elle décède à son domicile, voisin de celui de ses parents, au 24 rue Bénard à Paris le 1er février 1860. Enfin, Aimée Charlotte, née à Montrouge le 7 février 1837, épouse de Charles de Mouilhet, dessinateur architecte, décède le 10 mai 1870 à l’âge de 33 ans.
« Débitant de tabac » à Montrouge, 1 rue Neuve d’Orléans en 1834, lors du décès de Caroline, ou bien en 1837 lors de la naissance d’Aimée Charlotte, et au 291 Petit-Montrouge à Paris en 1840, lors du décès de Rose-Caroline, Jean-Jacques-François Duballen est connu au sein du mouvement phalanstérien comme épicier, mercier en 1835-1836, puis « teneur de livres », résidant 27 rue d’Orléans toujours à Montrouge en 1846. Il est alors employé de la librairie sociétaire. On peut se demander s’il n’est pas le « teneur de livres, homme exact, laborieux et joignant à ces qualités l’avantage de posséder une très belle écriture, désir[ant] trouver un emploi » dont La Démocratie pacifique fait paraître l’annonce à plusieurs reprises d’octobre 1847 à janvier 1848. C’est dans les bureaux de La Démocratie pacifique qu’il faut se renseigner. L’annonce est précédée du signe distinctif « ⁂ » signalant les publicités émanant d’un « phalanstérien dévoué » [2]. En 1853, Duballen travaille à l’Hôtel de Ville de Paris. En 1857 et 1858, lors du mariage de ses filles Aimée Charlotte et Fanny Antoinette Désirée, il est employé à la Préfecture de la Seine. Si en 1860, il est qualifié de « propriétaire » lors du décès de Fanny, il est dit de nouveau « employé » en 1870 lors de celui d’Aimée Charlotte.
Dès 1847, il habite rue Bénard à Paris, peut-être au n° 24 ou alors déjà au 26 où il réside lors des mariages et décès de ses filles Aimée Charlotte et Fanny Antoinette Désirée. Le nom de Duballen est inscrit par deux fois dans un fichier d’adresse de la Librairie sociétaire constitué vers 1860 [3]. Une première fois, comme propriétaire, « Paris, Bénard, 24, rue du Petit Montrouge, 14e arrond. » ; une seconde fois, sans adresse, comme employé à la « Préfecture de la Seine ».
Un engagement phalanstérien ancien
Jean-Jacques-François Duballen est un ancien sous-officier de l’Empire. Il est décoré de la médaille de Juillet [4] pour s’être illustré lors des journées de juillet 1830. Son nom est inscrit sur des listes saisies en 1835 sur des membres de la Société des Familles [5]. Il est parmi les quarante-trois prévenus de « l’Affaire des poudres » et comparait le 2 août 1836 aux côtés entre autres de Barbès et de Blanqui. Prévenu d’association illicite de plus de vingt personnes, de port d’armes et de munitions de guerre, il se justifie en expliquant qu’il est secrétaire de la 12e mairie de Paris et garde national. Sa garde s’étant terminée trois jours auparavant, il a conservé son arme. Par ailleurs, il explique que les cartouches qu’il possède « venaient de la révolution de Juillet. Je les conservais comme souvenir » [6]. Il est néanmoins condamné à un mois de prison mais acquitté en octobre. Il explique alors « qu’il n’est point démocrate, et que ses opinions sont celles de M. Charles Fourrier [sic], chef de l’École du Phalanstère. Je désirerais, dit-il, que mes coprévenus, et notamment M. Barbis [Barbès], rendissent hommage au grand génie de Fourrier [sic] » [7]. Il prend même la défense de ses coprévenus et déclare :
Messieurs, il est impossible que dans le court exposé que je vous ai présenté des vices de la société, vous n’ayez pas reconnu quelques vérités, que sans doute vous aviez pressenties. Eh bien ! croyez-vous qu’une condamnation la rendra meilleure, cette société ? Non, Messieurs, mais je crois qu’un peu d’indulgence envers ceux qui m’ont paru le plus gravement inculpés, les lierait par le souvenir d’un bienfait. D’ailleurs, la plupart d’entre eux, par une prison préventive de huit mois, n’ont-ils pas assez expié ces quelques erreurs ? Tenez, Messieurs, moi à votre place, j’acquitterais tout le monde, et les familles auxquelles vous auriez rendu un père, un époux, un fils, vous plaçant à côté des Fénélon [sic], des saint Vincent-de-Paul, des l’abbé de l’Épée, vous appelleraient aussi bienfaiteurs de l’humanité [8].
Le 15 mai 1836, Jean-Jacques-François Duballen, « épicier, mercier » est l’un des participants au banquet donné par les ouvriers pour présenter à Charles Fourier « un projet de souscription à 90 c. par semaine, d’en placer le montant, qui avec l’intérêt composé, ne pouvait manquer de produire un jour la somme nécessaire aux besoins de la Réalisation. C’est [déclare Eugène Fugère] cette idée qui a donné à Brucker, le sujet de la chanson tant approuvée par Fourier ; faisons le phalanstère à dix sous » [9]. Duballen est à ranger à cette période parmi les réalisateurs. Avec sa femme, il est recensé parmi les contributeurs au « Crédit de dix mille francs » demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants à l’initiative du centre parisien de l’École sociétaire. Au 27 juillet 1838, il a versé la moitié des dix francs promis [10].
En 1840, il est inscrit sur les listes des abonnés à La Phalange [11]. Il a pour adresse « Petit Montrouge » à Paris. Son abonnement est pris pour 6 mois.
En avril 1841, il est désigné comme l’un des administrateurs et secrétaire de l’Union industrielle dirigée par Arnaud, Jamain et Derrion, union chargée de recruter des colons pour établir un phalanstère au Brésil à l’initiative de Benoît Mure [12].
Au cours de l’année 1845, Duballen exerce des fonctions de secrétaire administratif de La Démocratie pacifique. A Recife (Brésil), Louis-Léger Vauthier, ingénieur en chef du Service des Travaux Publics du Pernambouc et propagateur des théories sociétaires au Brésil, est en relation avec lui au cours de cette année [13]. Dans une note qu’on peut dater de cette période, Duballen est qualifié de « chef de la librairie chargé de la surveillance des diverses impressions, de toutes les expéditions, et d’assurer le service intérieur de l’administration » [14] pour des appointements de 1650 francs par an.
En 1846, il contribue pour deux francs à la souscription nationale en faveur de la révolution polonaise, souscription que portent, entre autres soutiens, La Démocratie pacifique et le centre parisien de l’École sociétaire. Il se présente alors comme « ancien sous-officier de l’Empire et décoré de juillet » [15].
En novembre 1848, on le trouve parmi ceux qui contribuent à la souscription en faveur de la famille de Robert Blum, député démocrate au Parlement de Francfort, exécuté par les troupes impériales autrichiennes en raison de sa participation à l’insurrection viennoise d’octobre-novembre 1848 [16].
Il est probablement « l’ami » [17] à qui Charles Pellarin dédicace la 4e édition de sa biographie de Charles Fourier publiée en 1849.
Initié Franc-maçon
Duballen est aussi franc-maçon. Il est initié selon le rite écossais du Suprême conseil en 1830 par une récente loge au titre très significatif de son adhésion aux idéaux de Juillet, « Les Amis de la liberté », à l’Orient de Paris [18]. Le 11 novembre 1846, il est Rose-Croix fondateur de la loge écossaise « Les Amis de l’Humanité », à Montrouge, Orient de Paris. Il est vénérable de cette loge de 1846 à 1848, puis en 1852 [19], 1853 et 1870. Il en est vénérable d’honneur en 1868 [20].
Le 9 juin 1848, il représente le « chapitre Saint-Pierre des Vrais Amis (Vallée de Paris) » [21] lors de l’assemblée générale « de tous les ateliers de France, sans distinction de rites ni d’obédiences » convoquée par le Grand Orient de France [22]. Cette assemblée réunie à Paris a pour objectif de « fondre toutes les obédiences et tous les rites, en un mot proclamer l’unité maçonnique en France » [23]. La loge, dont Duballen est le délégué, est celle d’Allyre Bureau qui en est vénérable en 1852 [24].
Le 10 février 1853, Duballen, employé à l’Hôtel de Ville de Paris, est admis au sein d’un atelier au titre significatif de son adhésion au régime issu du coup d’État du 2 décembre 1851, la loge « Bonaparte » [25]. Fondé en octobre 1852, l’atelier a pour maître des cérémonies un autre phalanstérien, J.P.A. Déchevaux-Dumesnil. Duballen en devient membre libre le 22 mars 1855 [26]. La loge compte parmi ses membres d’honneur, « leurs altesses impériales » [27]. En 1855, on retrouve Duballen également inscrit au tableau de la loge « Les Amis bienfaisants et imitateurs d’Osiris réunis », Orient de Paris [28].
Fidélité à ses convictions sociétaires
En 1861, il s’abonne aux Communications familières du doyen [29] (Just Muiron), publication qui vise à « rétablir des contacts entre quelques militants, réfléchir aux moyens de relever l’École en tenant compte des expériences passées, et informer des initiatives prises » [30]. Il ne peut cependant pas participer au « colloque » ou congrès (en fait une simple réunion de quelques-uns au domicile de Just Muiron [31]) qui doit se tenir à Besançon en octobre mais il adresse comme d’autres une note résumant sa pensée sans que nous ayons connaissance de sa position. Duballen souscrit au banquet anniversaire de la naissance de Fourier organisé en 1866, réunion annuelle rétablie depuis 1865 et qui doit réveiller le mouvement sociétaire [32].
À la même époque, François Barrier et Jean-Baptiste Noirot créent une société en commandite pour exploiter la librairie des sciences sociales. Duballen fait partie des premiers actionnaires, avec 10 actions qui représentent un montant total de 500 francs [33]. Il est membre du premier conseil de surveillance de la société, mais en démissionne en 1867 en invoquant ses nombreuses occupations [34]. Il garde ses actions quand la société en commandite se transforme en société anonyme, dans l’hiver 1870-71 [35].
Il assiste au banquet du 7 avril 1873 [36]. Peu après, il déménage à Bondy (alors une commune de la Seine, aujourd’hui située en Seine-Saint-Denis). Il y réside en 1875 quand est établie une liste des actionnaires de la librairie [37]. Il participe aux assemblées générales de la société qui possède la Librairie des sciences sociales (novembre et décembre 1883 [38], ou s’y fait représenter par Charles Pellarin ou parfois Eugène Tallon [39]. Quand l’un des objets de discussion concerne l’existence de la librairie, et que les actionnaires doivent opter entre sa dissolution ou son maintien accompagné d’un apport financier, Duballen choisit la seconde solution ; en 1880, il s’engage à verser 10 francs chaque année pendant trois ans [40].
Il ne figure pas parmi les quelques disciples (Étienne Barat, Hippolyte Destrem et Jenny Fumet qui créent un nouveau groupe fouriériste à partir de 1886, la Ligue du progrès social. Il décède le 18 mars 1888 dans son domicile de l’avenue des Pavillons, à Bondy.
[1] Selon « Duballen, Jean-Jacques-François », FM Fichier Bossu (99), il serait né le 10 octobre 1795 à Haguenau mais selon le dépouillement en ligne établi par le service des Archives de Haguenau, la seule naissance à ce nom à Haguenau de 1605 à 1918 est datée du 1er décembre 1795, ce que confirme la table des naissances en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin.
[2] « Annonces gratuites », Bulletin phalanstérien, 14 septembre 1846, n° 2, p. 24. La Démocratie pacifique, 17 octobre 1847, 12 décembre 1847, 9 janvier 1848, Annonces.
[3] École Normale Supérieure, fonds Considerant, carton 13, dossier VIII, « correspondance - répertoire - M. Noirot - 13, rue des Saints-Pères », [circa 1860].
[4] Il est inscrit sous le nom de Duballin, Jean-Jacques-François dans l’Album des décorés de juillet, contenant les noms des décorés de juillet, précédé du rapport à la chambre des députés sur les récompenses nationales ; de la loi du 13 décembre 1831 ; de l’ordonnance du roi qui en prescrit l’exécution ; et suivi de la pétition devant être adressée à la chambre des députés, en vertu de la délibération prise en assemblée générale au Wauxhall, et du procès-verbal de cette séance du 12 juillet 1831, Paris, A. Mie, 1831, p. 59. Voir aussi ci-après, note 15.
[5] « Duballin, Duballain ou Duballen », Le Maitron, Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (en ligne sur le Maitron).
[6] Le Moniteur Universel, 11 août 1836, p. 5, « Police correctionnelle de Paris (6e chambre) – Audience du 2 août »
[7] Journal des débats politiques et littéraires, 23 octobre 1836, p. 2, col. 2-3, « La Cour royale, chambre des appels correctionnels [...] ».
[8] La Gazette des Tribunaux, 23 octobre 1836, p. 1, « Justice criminelle. Cour royale de Paris ».
[9] Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS30 (6) (681Mi50, vues 151-160), Enquête de réalisation, réponses 1847, note de Fugère « 2e pièce. Exposé des motifs ».
[10] Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS31 (1) (681Mi51, vues 23-25), « Liste de souscripteurs au "Crédit de dix mille francs" demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants, 27 juillet 1838 ».
[11] École normale supérieure, fonds Considerant, Carton 3, dossier 2, chemise 1, Cahier n°1, 1er octobre 1840 au 30 novembre 1840.
[12] Manifeste et statuts de l’Union industrielle, Paris, au siège la Société, 1841, p. 10, cité par Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 101.
[13] Diário íntimo do Engenheiro Vauthier, 1840-1846. Prefácio e notas de Gilberto Freyre, Rio de Janeiro, Serviço Gráfico do Mininistério da Educação e Saúde. 1940, Publicações do Serviço do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional, n° 4, p. 201 : « 31 de agosto de 1845 – A Mr. Duballen, Secretário da Gerência da "Démocratie" […] », p. 202. Georges Orsoni, O Progresso, une revue sociétaire au Brésil, Mémoire Master d’études ibériques et nord-américaines, Université Sorbonne Nouvelle, Paris III, septembre 2013, p. 138 et p. 167. Étonnamment et uniquement dans son index, Georges Orsoni donne le prénom de Bernard à Duballen. Aucune des sources consultées ne mentionne ce prénom. Et tous les recoupements, lorsqu’aucun prénom n’est mentionné, nous mène à Jean-Jacques François Duballen. Seules les sources citées notes 16 à 18 ne fournissent aucun prénom et aucune possibilité de recoupement.
[14] Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS30 (3) (681Mi49, vue 434) « comptes, reçus, factures, 1832-1853 ».
[15] « Révolution polonaise, souscription nationale », La Démocratie pacifique, 11 mars 1846, p. 2.
[16] « Souscription nationale pour la famille de Robert Blum », La Démocratie pacifique, 25 novembre 1848, p. 1. Aucun prénom n’est donné et aucun recoupement n’est possible.
[17] Charles Pellarin, Charles Fourier, sa vie et sa théorie, 4e éd., Paris, Librairie phalanstérienne, 1849 (en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle, Les Premiers socialismes, Université de Poitiers). Aucun prénom n’est donné et aucun recoupement n’est possible.
[18] « Duballen, Jean-Jacques-François », FM Fichier Bossu (99), Bibliothèque nationale de France. Pierre Chevallier, Histoire de la Franc-maçonnerie française. 2. La Maçonnerie : missionnaire du Libéralisme (1800-1877), Paris, Fayard, 1993, p. 237.
[19] Calendrier maçonnique du Grand Orient de France (Supr. Cons. Pour la France et les possessions françaises) pour l’An de la V. L. 5852, Paris, Typographie du F. A. Lebon, 1852, p. 214.
[20] F. Pinon, Annuaire universel de tous les rites de la Maçonnerie française et étrangère, 4e édition, 1868-1869, Paris, F. Pinon, [1868], p. 168.
[21] « Première réunion des représentants des ateliers maçonniques de France. Séance du 9 juin 1848 », Revue maçonnique, 11e année, Lyon, imprimerie de Boursy, fils, 1848, p. 176.
[22] Pierre Chevallier, opus cit., p. 301.
[23] Ibidem, p. 303.
[24] Calendrier maçonnique du Grand Orient de France..., p. 207.
[25] Pierre Chevalier, opus cit., p. 393.
[26] « Duballen, Jean-Jacques-François », FM Fichier Bossu (100), Bibliothèque nationale de France.
[27] Pierre Chevalier, opus cit., p. 394.
[28] « Duballen, Jean-Jacques-François », FM Fichier Bossu (99), Bibliothèque nationale de France.
[29] École sociétaire, Communications familières du doyen, n° 4, 1861, p. 12, « Colloque de Besançon » Aucun prénom n’est donné et aucun recoupement n’est possible.
[30] Bernard Desmars, Militants de l’utopie ? Les fouriéristes dans la seconde moitié du XIXe siècle, Dijon, Les Presses du Réel, 2010, p. 25.
[31] Ibidem, p. 26.
[32] Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS30 (1) (681Mi49, vue 122), « Adhérents au banquet du 7 avril 1866 ». Aucun prénom n’est donné et aucun recoupement n’est possible.
[33] École normale supérieure, fonds Considerant, carton 3, dossier 3, chemise 1, acte de société du 31 mai 1866.
[34] École normale supérieure, fonds Considerant, carton 3, dossier 3, chemise 1, assemblée générale ordinaire, 28 novembre 1867.
[35] La Science sociale, 16 février 1870, p. 59-61, liste des actionnaires.
[36] Cent-unième anniversaire natal de Charles Fourier, Paris, librairie des sciences sociales, 1873, p. 4.
[37] École normale supérieure, carton 13, dossier 7, liste des actionnaires de la librairie en 1875.
[38] Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 32 (681 Mi 53, vues 70 et 663), feuilles de présence aux assemblées générales des actionnaires de la librairie des sciences sociales, 30 novembre 1883 et 5 juin 1884.
[39] En juin-juillet 1872 (Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 656), liste de présence à l’assemblée générale du 17 juin et 9 juillet 1872) ; en décembre 1872 (Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 41), procuration donnée à Pellarin pour l’assemblée générale des actionnaires du 21 décembre 1872) ; en décembre 1876 ((Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 439), procuration pour l’assemblée générale du 11 décembre 1876) ; en mars 1880 (Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 199), procuration donnée à Pellarin pour l’assemblée générale des actionnaires du 17 mars 1880).
[40] Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 32 (681 Mi 53, vues 66 et 623), subventions à la librairie, sans date ; liste des personnes qui se sont engagées à verser une subvention pour la librairie, 1880-1882, avec les sommes reçues par la librairie. Duballen a bien envoyé 10 francs en 1880 et 1881, mais pas en 1882.
Sources
Notes de Bernard Desmars pour tout ce qui concerne la Librairie des Sciences sociales à partir de 1866 jusqu’à son décès à Bondy.
Archives nationales, Fonds Fourier et Considerant, Archives sociétaires, 10AS31 (1) (681Mi51, vues 23-25), « Liste de souscripteurs au "Crédit de dix mille francs" demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants, 27 juillet 1838 » ; 10AS30 (3) (681Mi49, vue 434) « Comptes, reçus, factures, 1832-1853 » ; 10AS30 (1) (681Mi49, vues 121-124), « Adhérents au banquet du 7 avril 1866 » ; 10AS30 (6) (681Mi50, vues 151-160), Enquête de réalisation, réponses 1847, note de Fugère « 2e pièce. Exposé des motifs » ; 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 656), liste de présence à l’assemblée générale du 17 juin et 9 juillet 1872 ; 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 41), procuration donnée à Pellarin pour l’assemblée générale des actionnaires du 21 décembre 1872 ; 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 439), procuration pour l’assemblée générale du 11 décembre 1876 ; 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 199), procuration donnée à Pellarin pour l’assemblée générale des actionnaires du 17 mars 1880 ; 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 66), subventions à la librairie, sans date ; 10 AS 32 (681 Mi 53, vue 623), subventions à la librairie, 1880-1882.
Archives municipales de Haguenau (Bas-Rhin), généalogie en ligne, fiche Jacques-François Duballen, dépouillement de l’acte de naissance du 10 frimaire An IV (2 décembre 1795), en ligne sur Généalogie à Haguenau). (A noter, la date différente de l’acte transcrit mais incomplet sur le registre conservé aux Archives départementales du Bas-Rhin).
Archives départementales du Bas-Rhin, état civil de Haguenau, registre des naissances, acte du 11 frimaire An IV (en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin, vue 37). (Amputé du feuillet suivant qui correspond à l’essentiel de l’acte).
Archives départementales du Bas-Rhin, état civil de Haguenau, table des naissances, An IV, folio 15v (en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin, vue 17).
Archives départementales du Bas-Rhin, état civil de Haguenau, registre des mariages, acte du 11 pluviose An IV (en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin, vues 27-28).
Archives municipales de Paris, état civil reconstitué, V3E/M 326 fichier des mariages Duault (1835) à Duban (1828) (en ligne sur le site des Archives de Paris, vues 47-48).
Archives municipales de Paris, état civil reconstitué, V3E/N 772 fichier des naissances Dubala (1826) Dubarce (1786) (en ligne sur le site des Archives de Paris, vues 8-10).
Archives municipales de Paris, état civil de Paris, V4E 1684 acte de décès n° 272 du 1er février 1860 (en ligne sur le site des Archives de Paris, vue 16]).
Archives municipales de Paris, état civil de Paris, V4E 1805 acte de décès n° 1389 du 11 mai 1870 (en ligne sur le site des Archives de Paris, vue 13).
Archives municipales de Montrouge, état civil de Montrouge, registre des décès, acte n° 118 du 15 octobre 1834 (en ligne sur le site des Archives de Montrouge, vue 23).
Archives municipales de Montrouge, état civil de Montrouge, registre des naissances, acte n° 21 du 7 février 1837 (en ligne sur le site des Archives de Montrouge, vue 5).
Archives municipales de Montrouge, état civil de Montrouge, registre des décès, acte n° 53 du 10 mars 1840 (en ligne sur le site des Archives de Montrouge, vue 10).
Archives municipales de Montrouge, état civil de Montrouge, registre des mariages, acte n° 197 du 24 octobre 1857 (en ligne sur le site des Archives de Montrouge, vue 131).
Archives municipales de Montrouge, état civil de Montrouge, registre des mariages, acte n° 171 du 25 juillet 1858 (en ligne sur le site des Archives de Montrouge, vues 124-125).
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BON 1120W27, état civil de Bondy, acte de décès n° 26 du 18 mars 1888 (en ligne sur le site des Archives départementales de Seine-Saint-Denis, vue 90/180).
École normale supérieure, fonds Considerant, Carton 3, dossier 2, chemise 1, Cahier n°1, 1er octobre 1840 au 30 novembre 1840, « Abonnements à La Phalange » (relevé par Bernard Desmars).
École normale supérieure, fonds Considerant, Carton 3, dossier 3, chemise 1, Librairie des sciences sociales.
École normale supérieure, Carton 13, dossier 7, liste des actionnaires de la librairie en 1875.
École Normale Supérieure, fonds Considerant, carton 13, dossier VIII, « correspondance - répertoire - M. Noirot - 13, rue des Saints-Pères », [circa 1860] (relevé par Bernard Desmars).
« Duballen, Jean-Jacques-François », FM Fichier Bossu (99), (en ligne sur Gallica) ; FM Fichier Bossu (100), (en ligne sur Gallica).
Album des décorés de juillet, contenant les noms des décorés de juillet, précédé du rapport à la chambre des députés sur les récompenses nationales ; de la loi du 13 décembre 1831 ; de l’ordonnance du roi qui en prescrit l’exécution ; et suivi de la pétition devant être adressée à la chambre des députés, en vertu de la délibération prise en assemblée générale au Wauxhall, et du procès-verbal de cette séance du 12 juillet 1831, Paris, A. Mie, 1831, p. 59 (en ligne sur Gallica).
Le Moniteur Universel, 11 août 1836, p. 3-6, « Police correctionnelle de Paris (6e chambre) – Audience du 2 août » (en ligne sur Retronews, le site de presse de la Bnf).
Journal des débats politiques et littéraires, 23 octobre 1836, p. 2 (en ligne sur Gallica).
La Gazette des Tribunaux, 23 octobre 1836, p. 1, « Justice criminelle. Cour royale de Paris » (en ligne sur le site de l’ENAP).
« Statuts de l’Union industrielle », Le Nouveau Monde, 1er juin 1841, p. 1-2.
Manifeste et statuts de l’Union industrielle, Paris, au siège la Société, 1841, p. 10, cité par Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 101.
« Annonces gratuites », Bulletin phalanstérien, 14 septembre 1846, n° 2 p. 24.
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Charles Pellarin, Charles Fourier, sa vie et sa théorie, 4e éd., Paris, Librairie phalanstérienne, 1849 (en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle, Les Premiers socialismes, Université de Poitiers).
École sociétaire, Communications familières du doyen, n° 4, 1861, p. 12, « Colloque de Besançon » (en ligne sur Gallica).
La Science sociale, 15 février 1870, p. 59-61, liste des actionnaires de la société anonyme (en ligne sur Gallica).
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F. Pinon, Annuaire universel de tous les rites de la Maçonnerie française et étrangère, 4e édition, 1868-1869, Paris, F. Pinon, [1868], p. 168 (en ligne sur Google livres).
Cent-unième anniversaire natal de Charles Fourier, Paris, librairie des sciences sociales, 1873, 16 p.
Bibliographie
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Pierre Chevallier, Histoire de la Franc-maçonnerie française. 2. La Maçonnerie : missionnaire du Libéralisme (1800-1877), Paris, Fayard, 1993, p. 297-305, p. 393-396.
Bernard Desmars, Militants de l’utopie ? Les fouriéristes dans la seconde moitié du XIXe siècle, Dijon, Les Presses du Réel, 2010, p. 25-26.
Georges Orsoni, O Progresso, une revue sociétaire au Brésil, Mémoire Master d’études ibériques et nord-américaines, Université Sorbonne Nouvelle, Paris III, septembre 2013, p. 138 et p. 167 (en ligne sur le site Franc-Dire).
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Laurent Vidal, Ils ont rêvé d’un autre monde, Paris, Flammarion, 2014, p. 101.
Diário íntimo do Engenheiro Vauthier, 1840-1846. Prefácio e notas de Gilberto Freyre, Rio de Janeiro, Serviço Gráfico do Mininistério da Educação e Saúde. 1940, Publicações do Serviço do Patrimônio Histórico e Artístico Nacional, n° 4, p. 201-202 (en ligne sur BNF-Patrimoines partagés).
Sitographie
« Duballin, Duballain ou Duballen », Le Maitron, Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.
« Saint-Pierre des Vrais Amis (Paris) », Musée virtuel de la musique maçonnique.
Jean-Claude Sosnowski, « Liste de souscripteurs au "Crédit de dix mille francs" demandé pour les études d’un phalanstère d’enfants, 27 juillet 1838 », charlesfourier.fr, rubrique « Réalisations et propagation », mars 2014, en ligne : http://www.charlesfourier.fr/spip.php?article1301 (consulté le 9 mars 2020).
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