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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Cochet Georges
Article mis en ligne le 19 mars 2020
dernière modification le 18 janvier 2020

par Desmars, Bernard

Restaurateur parisien. Il accueille les banquets fouriéristes au début des années 1880. Abonné à La Rénovation. Lié au mouvement spirite.

Les Annuaires mentionnent le restaurant de Georges Cochet à Paris à partir de 1878 ; son établissement est situé au Palais-Royal, galerie de Valois. C’est chez lui que se tiennent les banquets organisés lors des anniversaires de la naissance de Fourier de 1880 à 1882 [1]. En 1881, d’après le compte rendu paru dans la Revue du mouvement social, « le directeur du restaurant, qui est lui-même un phalanstérien, avait arboré le drapeau aux sept couleurs sur fond blanc et introduit des noms de la nomenclature phalanstérienne dans le menu » ; le restaurant accueille « cinquante-cinq phalanstériens et personnes sympathiques à l’École sociétaire » [2]. L’année suivante, Cochet reçoit ses amis phalanstériens avec le même drapeau [3]. Comme d’autres fouriéristes, il fait partie de l’association des Orphelinats agricoles d’Algérie, fondée en 1881 par son condisciple Henri Couturier et qui, sur le domaine de l’Union agricole d’Afrique, à Saint-Denis-du-Sig, accueille des enfants [4].

Dans son restaurant, se déroulent aussi des banquets organisés par des groupes spirites ; il est lui-même membre de l’Union spirite française au nom de laquelle il prononce un discours lors des obsèques de la veuve d’Allan Kardec, décédée en janvier 1883 [5].

Son restaurant du Palais-Royal n’apparaît plus dans les Annuaires après 1884. À partir de 1885 et jusqu’en 1891, un Georges Cochet – sans doute le même – est restaurateur rue Paul Lelong (la rue où a vécu Charles Fourier dans ses dernières années). Il transfère ensuite son activité dans le passage Jouffroy.

Dans la première décennie du XXe siècle, il est en relation avec l’École sociétaire dirigée par Adolphe Alhaiza ; il est abonné à La Rénovation [6].