Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Rengguer de la Lime, Eugène
Article mis en ligne le 3 octobre 2017

par Desmars, Bernard

Né le 11 juin 1804 à Colmar (Haut-Rhin). Décédé le 31 décembre 1870 à Froidefontaine (alors dans le Haut-Rhin, aujourd’hui dans le Territoire de Belfort). Employé de l’administration des douanes. Actionnaire de l’Union agricole d’Afrique.

Eugène Rengguer est le fils d’un lieutenant de gendarmerie et d’une directrice des postes. Il entre dans l’administration des douanes. En 1842, il épouse Élise Louise Émélie (parfois orthographié Émilie) Traut, sœur de Virginie Traut, généralement appelée Virginie Griess-Traut après son mariage avec Jean Griess. Sa carrière professionnelle les conduit en différents lieux : à Condé-sur-Escaut (Nord) où naît leur fille Jenny en 1844 ; en Algérie où il est vérificateur des douanes à Philippeville, sa famille demeurant à Mers-el-Kébir, près d’Oran, où naissent deux enfants, qui meurent en bas âge. Un fils, Aimé naît à Masevaux, dans l’arrondissement de Belfort, en 1848, puis une fille à Colmar en 1851. Le domicile familial reste en Algérie.

Avec sa femme, Eugénie Rengguer, il souscrit au capital de l’Union agricole d’Afrique, une société fondée par des fouriéristes lyonnais en 1845-1846 pour exploiter des terres à Saint-Denis-du-Sig (près d’Oran) en appliquant quelques principes sociétaires. Le couple annonce un apport de 2500 francs ; mais en 1852, il n’en a versé que 1600 francs, les incertitudes sur l’avenir de la société l’incitant sans doute, comme d’autres actionnaires à annuler leurs derniers versements [1].

En 1862 et 1863, un décret impérial et un jugement du tribunal l’autorisent à compléter son patronyme, Rengguer, par « de la Lime » [2].

Ayant pris sa retraite, il s’installe à Froidefontaine (Haut-Rhin) où il vit avec une domestique lors du recensement de 1866, son épouse étant restée en Algérie.