Choix de textes, introduction, commentaire, vade mecum et bibliographie, Paris, Garnier-Flammarion, 2000, 256 p.
Dans une introduction à un choix de textes où l’on retrouve entre autres, Fourier, Marx et Marcuse, Joël Jung récapitule de façon claire et concise toutes les problématiques liées au travail. D’Aristote à Gorz ou à Rifkin, on voit comment la réalité du travail commande son concept. Si l’analyse de Marx est bien centrale, si néanmoins elle laisse ouverte « la question de savoir si le travail est réalité historique ou anthropologique » [13], subsiste « le caractère historique du concept même de travail » [ibid.]. On en vient alors à bien considérer le travail comme une catégorie récente, qui, par exemple, n’existe pas dans la Grèce antique [ibid.]. Si « on peut situer l’avènement du travail comme catégorie centrale au XVIIIe siècle, avec la constitution de l’économie politique » [13], sans doute peut-on envisager sa fin, même si celle-ci peut apparaître dans le paradoxe du « moins on travaille, plus on travaille quand on travaille » [10].
Louis Ucciani enseigne la philosophie à l’Université de Franche-Comté. Il collabore depuis leur création aux Cahiers Charles Fourier. Ses axes de recherche récents interrogent la genèse et la structure de l’art contemporain. Il a notamment publié Charles Fourier ou la peur de la raison (Paris, Kimé, 2000) ou encore de Saint-Augustin ou le livre du Moi (1998). Dernier ouvrage paru : Le geste du peintre (2003).
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