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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Choron, (Lucien) Louis (Denis François)
Article mis en ligne le 24 janvier 2017

par Desmars, Bernard

Né le 8 octobre 1840, en mer (dans l’océan Atlantique, à bord du Brig Hope), ingénieur des ponts et chaussées. Abonné à La Science sociale en 1868.

Très jeune, Louis Choron est orphelin de ses parents qui décèdent en Amérique. Il est élevé dans la famille d’un négociant – profession qu’exerçait aussi son père – à Vendôme (Loir-et-Cher) ; il fait ses études secondaires à l’école de Sorèze (Tarn). Bachelier es lettres et es sciences, il entre en 1860 à l’École polytechnique, puis il rejoint l’École des ponts et chaussées en 1862 ; il est ensuite nommé en Saône-et-Loire. Il est abonné à La Science sociale, périodique fouriériste lancé en 1867, et il figure sur un répertoire d’adresses du mouvement fouriériste [1]. Cependant, dès janvier 1869, il écrit au Centre sociétaire depuis Albertville (Savoie), où il est ingénieur ordinaire des ponts et chaussées, pour qu’on cesse de lui envoyer La Science sociale, puisqu’il n’a pas renouvelé son abonnement et n’a pas l’intention de le faire [2].

Il continue ensuite sa carrière d’ingénieur ; en 1873, il reçoit un prix pour un mémoire sur les « colmatages de la vallée de l’Isère », publié dans les Annales des ponts et chaussées. « Célibataire, sans fortune » [3], « ingénieur d’avenir, très zélé, plein d’ardeur et d’initiative » selon ses supérieurs, il passe en 1873 au service de la compagnie du Midi, pour laquelle il dirige les travaux de la nouvelle gare Saint-Jean à Bordeaux, dans les années 1880-1890. Décoré de la Légion d’honneur en 1880, il est promu ingénieur en chef en 1882. Il rejoint son administration en 1895, mais aucun poste ne lui étant confié, il travaille vers 1900 pour la compagnie nouvelle du canal de Panama. Il obtient sa retraite en 1902.