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Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Laurens Saint-Hilaire
Article mis en ligne le 21 novembre 2016

par Sosnowski, Jean-Claude

Membre du groupe lyonnais de l’Union harmonienne en 1838. Correspondant de l’Union harmonienne à Lyon pour l’année 1840.

Membre du Centre harmonien de Lyon (Rhône), il est chargé de valider la transcription des travaux publiés dans la Correspondance harmonienne du 15 novembre 1838. Il s’y exprime dans le numéro du 1er décembre 1838 par une lettre de « Rappel à l’ordre ». Il évoque la finalité de la Correspondance :

Le silence est l’esprit des sots et l’une des vertus du sage ; mais les sots et les sages, quand leur cœur est intéressé dans une résolution à prendre, n’ont que leur franchise pour exprimer ce qu’ils sentent. Or puis-je dire ce que nous voulons faire ? Nous voulons nous éclairer mutuellement et sereinement sur les écrits du maître, afin d’avoir le plus tôt une doctrine débattue, élaborée, prête à être énoncée au monde, et des hommes suffisamment imbus dans leur cœur, dans leur esprit de ce sublime évangile pour prendre d’eux et de vous la mission d’apôtres.

Mais il ne peut que constater, malgré les invocations des uns et des autres, des actes désunis et morcelés. Les écrits proposés le désolent :

Que nous font […] vos dissertations sur l’acoustique, qui n’apprennent pas davantage à ceux qui connaissent leur physique, qu’à ceux à qui elle est étrangère, que nous font vos abracadabra (superfétations rythmiques), que nous ne comprenons pas & que vous refusez de nous expliquer ; que nous font vos découvertes sur la puissance de tel nombre adopté par le maître, si vous les gardez pour vous ; que nous font les manuscrits de ce même maître, si nous ne devons les voir que dans dix ans et plus ; que nous font en un mot vos sympathies phalanstériennes, si vos faits et gestes sont antipathiques à la réalisation de l’harmonique manoir […].

Il est encore cité comme correspondant de l’Union harmonienne en 1840 ; il est domicilié chez Etienne Boyron, 1 rue Saint-Dominique à Lyon.


Aphorisme du jour :
Les sectes suffisent à elles seules à guider la politique humaine dans le labyrinthe des passions
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