Organisateur des festivités du groupe du Nouveau Monde en 1840. Membre du Comité de la souscription phalanstérienne en 1841.
Son nom est cité parmi les principaux organisateurs du premier bal organisé en février 1840 pour la souscription phalanstérienne initiée par le groupe du Nouveau monde. Avec Rouffinel et Jolly, il est à l’origine des « grands tableaux et inscriptions qui décoraient la salle » [1]. Il est inscrit comme peintre en bâtiment sur la « liste des principaux artistes et travailleurs appartenant à l’École sociétaire, résidans (sic) à Paris » [2]. Il réside 53 rue de Sèvres à Paris. En mars 1840 puis en janvier 1841, il est cité comme membre du « Comité de la souscription phalanstérienne » organisée par le groupe du Nouveau Monde. Il participe pour 5 francs à « la mise au jour » [3] du Plan pour l’établissement comme germe d’harmonie sociétaire d’une maison rurale industrielle d’apprentissage pour 200 élèves de toutes classes, garçons et filles, de 5 à 13 ans..., projet de Guilbaud, publié en 1840. En janvier 1841, Le Premier Phalanstère indique qu’il a ainsi versé 14 francs pour la fondation du phalanstère d’enfants, projet vers lequel se concentre l’effort du comité de la souscription phalanstérienne.
[1] « Faits divers », Le Nouveau Monde, 1er mars 1840, p. 4.
[2] Almanach social pour l’année 1841, Paris, Librairie sociale (1840), p. 173.
[3] P. A. Guilbaud, Plan pour l’établissement comme germe d’harmonie sociétaire d’une maison rurale industrielle d’apprentissage pour 200 élèves de toutes classes, garçons et filles, de 5 à 13 ans..., Paris, Lacour, 1840, [p. 27].
Sources
« Propagande populaire. Bal pour la souscription phalanstérienne », Le Nouveau Monde, 1er mars 1840, p. 2.
« Faits divers », Le Nouveau Monde, 1er mars 1840, p. 4.
« Membres du Comité de la souscription phalanstérienne », Le Premier Phalanstère, 15 janvier 1841, p. 2.
« Première liste de la souscription pour la fondation du phalanstère d’enfants », Le Premier Phalanstère, 15 janvier 1841, p. 4.
« Liste des principaux artistes et travailleurs appartenant à l’École sociétaire, résidans (sic) à Paris », Almanach social pour l’année 1841, Paris, Librairie sociale (1840), p. 173 (en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle, Les Premiers socialismes, Université de Poitiers).
P. A. Guilbaud, Plan pour l’établissement comme germe d’harmonie sociétaire d’une maison rurale industrielle d’apprentissage pour 200 élèves de toutes classes, garçons et filles, de 5 à 13 ans..., Paris, Lacour, 1840, [p. 27] (en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle, Les Premiers socialismes, Université de Poitiers).
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