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Faureau, Louis
Article mis en ligne le 27 mars 2016
dernière modification le 11 juillet 2021

par Sosnowski, Jean-Claude

Né à Rochefort (Charente inférieure, auj. Charente-Maritime) le 3 mars 1806. Décédé le 30 mars 1884 à Paris (Seine). Mécanicien à Paris puis rentier à Beauséjour (Seine). L’un des neuf fondateurs de la société en commandite « Le Sociantisme. Union des agents producteurs : capital, travail et talent » en 1837. Correspondant de l’Union harmonienne pour l’année 1840. Président fondateur de la Société de secours mutuels « la Méridienne » en 1850.

Louis Faureau est le fils de Louis Faureau, journalier au port de Rochefort et de Magdeleine Auder.
Mécanicien domicilié à Paris, 30 rue Saint-Jacques, il est l’un des neuf fondateurs de la société en commandite « Le Sociantisme. Union des agents producteurs : capital, travail et talent » en 1837 dont l’objet est « une application partielle du principe de l’association du capital, travail et talent » [1]. Sans activité militante antérieure connue, il devient membre et correspondant de l’Union harmonienne en 1840 [2].
Il est probablement Louis Faureau, mécanicien, marié à Marie-Louise (ou Louise-Marie) Augier dont il a au moins un fils baptisé paroisse Saint-Ambroise à Paris, le 28 octobre 1840 ; le couple réside alors 14 rue des Trois-Bornes à Paris.
Louis Faureau est président fondateur, sans doute en 1850, de la Société de secours mutuels « la Méridienne ». En 1884, il vit de ses rentes avec son épouse, alors âgée de 67 ans, à Beauséjour (Seine). Il décède à Paris, 189 rue du faubourg Saint-Denis (10e arrondissement) chez son neveu Jacques Silve, comptable.
Un tombeau est érigé au cimetière de Montmartre (10e division, n° XIX) par la Société de secours mutuels « La Méridienne » à la suite d’une souscription. Ce tombeau porte un médaillon en bronze à son effigie, gravé par le sculpteur Eugène Jaquot.