Né le 14 février 1816 à Vasteville (Manche), décédé le 17 août 1894 à Gréville (aujourd’hui Gréville-Hague, Manche). Rédacteur au Journal de Cherbourg, puis dans divers organes parisiens dont La Démocratie pacifique. Professeur de français dans différents établissements universitaires de Saint-Pétersbourg. Auteur d’ouvrages sur la littérature française, sur les traditions et le patois normands.
Jean Fleury naît dans un milieu modeste ; lors de sa naissance, son père est laboureur et signe l’acte d’état civil de façon malhabile, ainsi que les deux témoins, également laboureurs. Grâce à une bourse, Jean Fleury fait des études au collège de Cherbourg. En janvier 1838, il prend le poste de rédacteur du Journal de Cherbourg ; avec son arrivée, cet hebdomadaire dominical, qui se présentait jusqu’alors comme un organe exclusivement « commercial, maritime, judiciaire,
agricole et littéraire », devient aussi « politique » ; il appartient « à la fraction la plus avancée, celle qui veut le progrès et le bonheur de l’humanité » [1] ; il se situe donc dans l’opposition à l’orientation conservatrice de la monarchie de Juillet, autour de 1840. A partir de janvier 1839, ce périodique passe à un rythme bi-hebdomadaire et paraît le jeudi et le dimanche. Parallèlement, Fleury co-écrit un guide de Cherbourg et mène des travaux sur les traditions populaires locales.
Rédacteur à La Démocratie pacifique
En 1841, il quitte Cherbourg pour s’installer à Paris, où naît sa fille Alice l’année suivante, le mariage avec la mère – Justine Louise Brémont, la fille d’un tonnelier de Cherbourg – n’intervenant qu’en 1843 ; parmi les témoins du mariage figure le peintre Jean-François Millet. Il collabore à divers organes de presse, dont, à partir de 1844, La Démocratie pacifique, jeune périodique fondé l’année précédente. En 1847, il reçoit 3 000 francs pour son travail à La Démocratie pacifique, qui semble alors constituer sa principale activité [2]. Il joue probablement un rôle très important dans la rédaction du quotidien, pour laquelle il écrit de nombreux articles, notamment des comptes rendus bibliographiques dans la rubrique « Variétés » et des chroniques théâtrales et artistiques dans le « Feuilleton ». Ses textes plaisent aux lecteurs, signale Victor Hennequin lors de l’une de ses tournées en province :
La collaboration de Fleury est appréciée par les Dijonnais qui m’ont dit du bien de ses articles. Il a le goût du théâtre et fait spirituellement les feuilletons [3].
Il est cependant difficile d’apprécier le degré d’engagement de Fleury au sein de l’École sociétaire. Il n’apparaît pas parmi les orateurs des banquets phalanstériens, ne prononce pas de conférences de propagande et ne publie pas de brochure théorique. Sans doute, sa longue collaboration à La Démocratie pacifique, qui continue même après deux interruptions de la parution du périodique, en 1849 et 1850, suggère-t-elle au moins une sympathie pour la cause fouriériste, de même que le compte rendu qu’il fait de l’ouvrage du fouriériste Paul de Boureulle, Francœur et Giroflet :
Ce petit livre est […] une introduction complète à la science sociale. La science s’y dépouille de son austère gravité et se fait accessible à tous. Les questions de finances surtout apparaissent dans la conversation peu académique des deux interlocuteurs, dépouillées de leur aridité ordinaire et présentées sous une forme tout à fait attrayante. Enfin l’intérêt y est si bien ménagé, les caractères des deux amis sont tellement sympathiques dans leur vulgaire sans-façon, qu’il est impossible de ne pas achever ce petit roman quand on en commence la lecture. Francoeur et Giroflet est un très profitable livre élémentaire à l’usage des petits commerçants, des agriculteurs et de ces classes ouvrières que la révolution de Février a appelées à la vie politique [4].
Fleury apporte aussi sa collaboration au Journal de la mère et de l’enfant. Revue de l’éducation nouvelle, dirigé par le fouriériste Jules Delbruck, et à l’Encyclopédie du dix-neuvième siècle, d’Ange de Saint-Priest ; il est l’auteur de très nombreuses notices, concernant principalement la littérature (notices sur des auteurs, comme Corneille, Goethe, ainsi que sur des genres et des formes littéraires, comme Élégie, Épode, Poésie), mais aussi la musique (Gossec, Haydn, fugue, gamme), le théâtre (Mlle Mars), la franc-maçonnerie, la langue française, etc.
Fleury rédige également l’article « Fourier (Charles) », « l’un des principaux réformateurs socialistes du XIXe siècle ». Après quelques lignes sur la vie de Fourier, il présente le système phalanstérien avec beaucoup de simplifications :
[Fourier] imagina un plan d’organisation sociale qui ferait du commerce d’approvisionnement une fonction communale et supprimerait la fraude. Il imagina ensuite d’appliquer à la production ce qu’il n’avait d’abord rêvé que pour la consommation, et partant de cette idée que l’homme est essentiellement bon, il cordonna un système d’association dans lequel toutes les activités humaines seraient utilisées pour le bien général. Dans cette société plus de guerres, parce qu’on n’aurait plus de motifs de luttes entre nations ; plus de crimes, parce que l’on n’aurait plus d’intérêt à en commettre ; plus de contrainte, parce que l’attrait du plaisir et de l’émulation suffirait pour exciter au travail ; peu de maladies, parce qu’une vie plus active dans laquelle les travaux manuels pourraient alterner avec les travaux intellectuels affermirait la constitution, parce que de grands travaux d’assainissement, de reboisement, d’irrigation, seraient entrepris à la fois sur tous les points où ils deviendraient nécessaires, et aussi parce que les médecins préposés à la salubrité de la commune recevraient une rétribution qui augmenterait en raison inverse du nombre de maladies.
Fleury écarte les « idées accessoires qu’il est tout à fait inutile d’exposer » – il s’agit sans doute des textes de Fourier sur les communications astrales, les « antilions » et les « antibaleines » et le « nouveau monde amoureux », textes que les disciples eux-mêmes se gardent bien de mettre en avant. Il ne prend pas parti sur le fond et ne manifeste ni adhésion, ni répulsion envers le projet phalanstérien. Ses critiques sont surtout réservées à la façon dont Fourier, « très mauvais expositeur », a présenté la théorie sociétaire.
Ses œuvres choisies, qui se composent de sept volumes in-8e très compactes, ne contiennent pas dans leur ensemble un exposé complet et régulier de son idée. Ce ne sont que des préfaces remplies de répétitions fastidieuses, d’assertions sans preuves, de passages vulgaires, entremêlées d’observations profondes et délicates, de pages d’un grandiose que rien ne dépasse. Son plan d’organisation communale y est d’ailleurs embarrassé de conjectures étranges sur la cosmogonie, et de tableaux cyniques des coutumes amoureuses qui pourraient s’organiser à la seconde ou à la troisième génération quand son système d’harmonie universelle serait réalisé. Ces étrangetés, ces nudités auxquelles Fourier avait la faiblesse de tenir autant et plus peut-être qu’à ses idées pratiques, ont singulièrement compromis son plan d’organisation [5].
Professeur en Russie
Après la fin de La Démocratie pacifique, Fleury s’éloigne de l’École sociétaire, même si son nom figure dans un répertoire d’adresses établi par la direction du
mouvement à la fin des années 1850 et dans les années 1860 [6]. Il part en Russie avec sa fille, tandis que son épouse reste à Paris où elle exerce la profession de sage-femme (elle décède en 1868). A partir de 1858, il enseigne la langue et la littérature françaises dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur à Saint-Pétersbourg : école de droit, faculté des lettres, instituts, etc. Il publie en Russie et à destination de lecteurs russes plusieurs ouvrages pédagogiques concernant la langue et la littérature françaises. Il rédige également des livres édités en France pour un public français : Histoire élémentaire de la littérature française, Rabelais et ses œuvres, Marivaux et le marivaudage. Il fournit à des périodiques russes des analyses de livres publiés en France et de pièces de théâtre jouées à Saint-Pétersbourg en français et en italien. Il est également correspondant du Figaro, de la Revue internationale et de la Revue universelle [7].
Il se remarie en 1875 à Saint-Pétersbourg avec Henriette Alexandrine Léger, de Gréville (Manche). Il continue à s’intéresser à la culture de sa région natale et publie en 1883 un ouvrage sur la littérature orale de la Basse-Normandie. Il est aussi l’auteur d’articles sur la linguistique, la grammaire et les arts parus dans des périodiques français, suisses et italiens. Il est membre de sociétés savantes françaises, anglaises et russes.
Déjà décoré de divers ordres russes (il est commandeur des ordres de Saint-Stanislas et de Sainte-Anne [8]) et français (il est officier d’académie), il reçoit en 1891 la Légion d’honneur. En 1894, lors d’un séjour en France, il décède à Gréville (Manche), au domicile de son épouse, elle-même professeur à Saint-Pétersbourg. Un sonnet, dont il est l’auteur, est gravé sur sa pierre tombale, au
cimetière de Gréville. Sa fille Alice est l’auteure de nombreuses œuvres littéraires sous le pseudonyme d’Henry Gréville. Elle fait réaliser par le sculpteur Alphonse Marcel-Jacques un buste de son père qui a été placé en 2014 dans une salle de mairie de Gréville-Hague.
[1] « Prospectus », Le Journal de Cherbourg, 14 janvier 1838.
[2] Bulletin phalanstérien, 15 février 1847, p. 47. Dans une lettre non datée et adressée à l’administration de l’Encyclopédie du dix-neuvième siècle, Jean Fleury demande à son correspondant de lui envoyer désormais les épreuves de ses notices « au bureau de la Démocratie où je suis une grande partie de la journée », Bibliothèque de l’Arsenal, Ms 15704, lettre à en-tête de La Démocratie pacifique.
[3] Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 39 (681 Mi 65, vues 209-214), lettre de Victor Hennequin, Besançon, 11 mars 1847.
[4] La Démocratie pacifique, 22 septembre 1850.
[5] « Fourier (Charles) », Encyclopédie du dix-neuvième siècle, tome 13, 1851, p. 19.
[6] Ecole normale supérieure, fonds Considerant, carton 13, dossier 8, répertoire Noirot.
[7] Archives nationales, dossier de Légion d’honneur LH/984/3.
[8] Sainte-Anne d’après l’acte de décès du 17 août 1894 et plusieurs autres sources. Dans le dossier constitué pour la Légion d’honneur, c’est Saint-Stanislas et Sainte-Catherine (Archives nationales, dossier LH/984/3 (en ligne sur la base Léonore).
Œuvres :
Cherbourg et ses environs. Nouveau guide du voyageur à Cherbourg (avec Hipp. Vallée), Cherbourg, Imp. Noblet, 1839, 462 p.
Translation des cendres de Napoléon de Sainte-Hélène en France, Cherbourg, Lecouflet, 1840, 32 p.
Traditions populaires des environs de Cherbourg, suivi de Statistique des arrondissements de Cherbourg et de Valognes, 72 p. (extrait de l’Annuaire des arrondissements de Cherbourg et de Valognes, 1841-1842).
Bibliothèque littéraire, analyse et extraits de tous les chefs-d’oeuvre de la langue française depuis 1600 jusqu’à nos jours, formant une histoire complète de la littérature française, pendant les trois derniers siècles. I, Prose, II, Poésie (avec J.-G. de Lafosse et C. Parfait), Paris, C. Borrani, 1862 (plusieurs rééditions, dont l’une en Russie en 1871), 2 volumes.
La grammaire en action. Cours raisonné et pratique de langue française développé sur plus de 150 historiettes et récits, avec des questionnaires et des résumés. 1. Principes, 2. Orthographe, 3. Syntaxe, Paris, C. Borrani, 1864, 3 volumes (en ligne sur Gallica pour le volume 1 et volume 2).
Corrigé des exercices d’application et réponses aux questions avec des exercices supplémentaires formant un cours complet de dictée. La grammaire en action, I. Principes, 2. Orthographe et prononciation, 3. Syntaxe, Paris, C. Barrani, 1865, 3 volumes, 76, 99 et 112 p. (en ligne sur Gallica, volume 1, volume 2 et volume 3).
Manuel élémentaire de littérature française, biographie et extraits des plus célèbres écrivains des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, Paris, C. Borrani, 1866, 326 p.
Études sur les auteurs russes. Krylov et ses fables, Paris, Hachette, 1869, 152 p.
L’Art d’écrire, exercices élémentaires de style et de composition, choix de 280 sujets gradués. Partie élémentaire. Corrigés, Paris, J. Pougeois, 1869, VI-206 p.
Histoire élémentaire de la littérature française, Saint-Pétersbourg et Moscou, 1871, VI-374 p.
La Grammaire en action, cours raisonné et pratique de langue française, refondue et abrégée (édition russe-française), Saint-Pétersbourg, 1872, VIII-344 p.
Extraits des meilleurs auteurs français, par ordre chronologique. Complément de l’Histoire abrégée de la littérature française, Saint-Pétersbourg, 1874, 2 vol.
Grammaire accompagnée de dictées exercices, par Marie Pape-Carpentier (avec la collaboration de J. Fleury), Paris, Hachette, 1874, 268 p. (en ligne sur Gallica)
La Grammaire française en action, abrégée, s. l., s. d. [vers 1875], 234 p.
La Grammaire en action, considérablement simplifiée et accompagnée d’une traduction en russe, Saint-Pétersbourg, 1876, VI-216 p.
Rabelais et ses œuvres, Paris, Didier, 1876, 2 volumes (en ligne sur Gallica).
Éléments de cosmographie, géographie, par Marie Pape-Carpentier (avec la collaboration de J. Fleury), Paris, Hachette, 1877, 504 p.
Histoire élémentaire de la littérature française, depuis l’origine jusqu’à nos jours, Paris, E. Plon, 1880 (3e éd.), XII-501 p. (réédité en 1886, 7e éd. ; en 1890, 8e éd.)
Marivaux et le marivaudage (par Jean Fleury), La suite de Marianne (par Mme Riccoboni) et divers morceaux dramatiques qui n’ont jamais paru dans les œuvres de Marivaux, Paris, Plon, 1881, VIII-416 p. (en ligne sur Gallica).
Littérature orale de la Basse-Normandie : Hague et Val de Saire, Paris, Maisonneuve et Larose, 1883, 396 p. (réédité en 1967).
Essai sur le patois normand de La Hague, Paris, Imp. nationale, 1885, 80 p. (extrait des Mémoires de la Société de linguistique de Paris, tome V).
Essai sur le patois normand de La Hague, Paris, Maisonneuve frères et C. Leclerc, 1886, VIII-368 p.
Récits, descriptions et dialogues gradués. Divers extraits des auteurs classiques en vers et en prose pour la traduction du français en russe avec vocabulaire, Saint-Pétersbourg, 1888 (11e édition), 312 p.
Les Savoisiens dans la littérature française, Annecy, Imp. de F. Abry, 1888, 24 p.
La Presqu’île de la Manche et l’archipel anglo-normand : essai sur le patois de ce pays, Paris, J. Maisonneuve, 1891, 56 p. (extrait des Mémoires de la Société de l’Académie de Cherbourg).
La Grammaire en action à l’usage des Russes, Saint-Pétersbourg, 1892 (9e éd., corrigée, augmentée, accompagnée de nombreux exercices), X-493 p.
Le Livre du maître, supplément à toutes les grammaires françaises employées en Russie. Les aspects et les temps, la conjugaison russe et la conjugaison du français et des autres langues romanes, le subjonctif et le participe, Saint-Pétersbourg, 1893, 393 p.
Les Aspects et les temps. La conjugaison russe et la conjugaison du français et des autres langues romanes comparées (indicatif, subjonctif et participes), 1893, 95 p. (extrait du Livre du Maître, supplément à toutes les grammaires françaises employées en Russie).
Causerie linguistique à propos de la Hague, Cherbourg, Imp. de E. Le Maout, s. d. [1898], 18 p. (extrait des Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg).
Rédaction de l’année 1840 de l’Annuaire de Cherbourg, statistique, historique et administratif, Cherbourg, Imp. de Savary, de Beaufort, de Lecouflet et de Thomine.
Articles dans Le Journal de Cherbourg, La Démocratie pacifique et d’autres périodiques.
Notices dans l’Encyclopédie du dix-neuvième siècle. Répertoire universel des sciences, des lettres et des arts, sous la direction d’Ange de Saint-Priest, 1838-1853 (en ligne sur Gallica, à l’exception des tomes 1, 3 et 24). Ces contributions sont signées Fleury, ou J. Fleury, ou Jean Fleury, ou encore J. Fl.
Sources :
Archives nationales, dossier de la Légion d’honneur LH/984/3 (en ligne sur la base Léonore).
Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 39 (681 Mi 65, vues 209-214), lettre de Victor Hennequin, 11 mars 1847.
École normale supérieure, fonds Considerant, carton 13, dossier 8, répertoire Noirot.
Archives départementales de la Manche, état civil de Vasteville, acte de naissance du 14 février 1816 (en ligne sur le site des Archives départementales de la Manche, vue 141/206).
Archives de Paris, fichier alphabétique des naissances, 12 octobre 1842 (en ligne sur le site des Archives de Paris, vue 65/101).
Archives de Paris, fichier alphabétique, acte de mariage du 27 mai 1843 (en ligne sur le site des Archives de Paris, vue 12/51).
Archives de Paris, acte de décès de Justine Louise Brémont, 9 juin 1868 (en ligne sur le site des Archives de Paris, vue 21/31).
Archives départementales de la Manche, état civil de Gréville, année 1891, transcription de l’acte de mariage du 16 août 1875 (en ligne sur le site des Archives départementales, vue 61/83).
Archives départementales de la Manche, état civil de Gréville, acte de décès du 17 août 1894 (copie aimablement transmise par Mme Marie Kirchner, de Gréville-Hague).
Bibliothèque de l’Arsenal, fonds Enfantin, Ms 15704, quatre lettres de Jean Fleury concernant principalement sa collaboration à l’Encyclopédie du dix-neuvième siècle.
Journal de Cherbourg et du département de la Manche (en ligne sur le site de la presse ancienne bas-normande).
La Démocratie pacifique, 1846-1851.
Bulletin phalanstérien, 15 février 1847 (en ligne sur la Bibliothèque virtuelle des premiers socialismes, université de Poitiers).
Renseignements aimablement communiqués par Mme Marie Kirchner, de Gréville-Hague.
Bibliographie :
Christophe Grandemange, Henry Gréville, Sarzay, La Gare des mots, 2015, 190 p.
Iconographie :
Photographies de Jean Fleury (communiquées par Mme Marie Kirchner, de Gréville-Hague).
Buste de Jean Fleury, réalisé par le sculpteur Alphonse Marcel-Jacques et placé en mairie de Gréville-Hague (article de Ouest-France, du 11 avril 2014).
Sitographie :
Notice sur Jean Fleury, sur le site de la mairie de Gréville-Hague.
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