Né le 29 octobre 1816 à l’île Maurice, décédé le 5 janvier 1883 à Curepipe (île Maurice). Planteur. Participant aux banquets fouriéristes organisés à Port-Louis.
Fils d’un officier de la marine, Charles Julien Peyrébère part en Europe vers l’âge de douze ans ; il est d’abord élève au lycée Henri IV ; il s’inscrit ensuite en faculté de droit, mais ne termine pas ses études. Il retourne à Maurice ; il travaille d’abord dans une maison de commerce, puis sur des plantations de sucre. Il se marie en 1837 avec Antoinette Peloux de Saint-Romain, fille d’un négociant.
En avril 1849, il assiste au banquet phalanstérien organisé à Port-Louis. Il porte un toast « à l’École sociétaire », et, « parmi les glorieux disciples de Fourier », à « Laverdant, notre frère mauricien » [1]. Il intervient encore, en souhaitant la disparition des guerres, lors du banquet d’avril 1850, la dernière manifestation publique des fouriéristes mauriciens [2].
Dans les années 1870, il abandonne l’industrie sucrière et se tourne vers la culture de la vanille. Il publie par ailleurs des Feuilletons créoles, dans lesquels il rassemble des poèmes, des anecdotes et différentes pièces littéraires.
[1] Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, p. 100.
[2] Ibid., p. 103.
Œuvres :
La Colombe et le Bengali, Port-Louis, Imp. du Mauricien, 1850, 8 p.
Recueils de feuilletons créoles, Bruxelles, Imp. Th. Lombaerts, 1883, IX-308 p.
Bibliographie :
Dictionnaire de biographie mauricienne – Dictionary of Mauritian Biography, n°52, p. 1642-1644.
Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, X-178 p.
Sitographie :
Informations généalogiques concernant Charles Julien Peyrébère sur geneanet.
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