Né le 6 juillet 1806, à Port-Louis (île Maurice). Avocat. Participant au banquet fouriériste du 7 avril 1848.
Arthur Lalouette est avocat au barreau de Port-Louis depuis une quinzaine d’années quand il assiste au banquet phalanstérien du 7 avril 1848. Il y porte un toast à Pie IX, devenu pape en 1846 et considéré comme un souverain d’orientation libérale au début de son pontificat.
A Pie IX ! Au pape réformateur qui, en inaugurant dans la politique moderne les principes régénérateurs de l’Évangile, accomplit la plus haute mission sociale qu’il soit donné à un homme d’accomplir sur la terre !
[…]
Au grand chef de l’Église romaine […] si digne d’avoir été choisi […] pour guider […] l’humanité vers cette Église où, tôt ou tard, doivent se rallier non seulement tous les membres de la chrétienté, mais encore tous les membres épars de la grande famille humaine.
[…]
Les disciples de l’École sociétaire ont partout été de ceux qui ont su le mieux apprécier le sublime caractère de Pie IX et la haute mission [qu’il] est appelé à accomplir.
[….]
Au milieu d’un siècle d’égoïsme et d’incrédulité, il fait entrevoir enfin à l’humanité cette ère de paix, de fraternité et de bonheur [1].
[1] Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, p. 23-25.
Sources :
La Démocratie pacifique, 30 août 1848 (compte rendu du banquet du 7 avril 1848 à Port-Louis).
Bibliographie :
Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, X-178 p.
Sitographie :
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