Né le 13 novembre 1811 à Port-Louis (île Maurice), décédé le 24 décembre 1886 à Port-Louis. Avocat. Participant aux banquets phalanstériens de 1848, 1849 et 1850.
Charles Victor Esnouf est le fils de Armand François Esnouf, un marin originaire de Normandie, installé à l’île Maurice où il se marie en 1808 avec Eulalie Fabre, née dans l’île. Charles Victor fait des études de droit à Paris où il obtient une licence en 1835. L’année suivante, il est assermenté à la Cour d’appel de l’île Maurice. Il se marie en 1841 avec la fille d’un agriculteur de Pamplemousses.
Le 7 avril 1848, il fait partie des convives du banquet organisé à Port-Louis pour fêter l’anniversaire de la naissance de Fourier ; il porte un toast à « l’Ordre » et à « la Liberté », souhaitant « la liberté pour tous et pour chacun, et sa réalisation pacifique sur la terre » [1].
L’année suivante, il en appelle « à la délivrance de tous ceux qui souffrent » et il ajoute : « Chantez l’hymne d’allégresse ! L’humanité a reconquis ses destinées » [2]. Enfin, en avril 1850, il intervient en souhaitant « l’Union et la Fraternité » [3].
[1] Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, p. 28.
[2] Ibid., p. 100.
[3] Ibid., p. 103.
Sources :
La Démocratie pacifique, 30 août 1848 (compte rendu du banquet du 7 avril 1848 à Port-Louis).
Bibliographie :
Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, X-178 p.
Sitographie :
Généalogie de la famille Esnouf sur geneanet.
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