Habitant de l’île Maurice. Planteur. Participant aux banquets fouriéristes de 1848 et 1849 à Port-Louis.
Lors du banquet du 7 avril 1848, organisé à Port-Louis, Victor Deglos porte un toast « à Bourbon et Maurice » :
[…] La Science Sociale qui se répand à Maurice depuis peu d’années ne pouvait pas manquer de pénétrer aussi bientôt chez sa voisine. Souhaitons que sa lumière bienfaisante aide nos amis de Bourbon à franchir le passage difficile qui sépare l’esclavage de la liberté ; et les conduise à une salutaire organisation du travail. Déjà des voix généreuses ont prononcé chez eux le mot d’Association. […] Puisse la Science sociétaire établir un lien plus intime encore entre nos deux îles : qu’elles deviennent deux phares éclairants d’où la lumière se répandra sur les vieilles contrées orientales [1].
Il est encore présent au banquet d’avril 1849, où il intervient pour rendre hommage « à Adrien d’Épinay ! », l’un des principaux hommes politiques de l’île Maurice, décédé en 1839, et plus généralement « à tous les créoles qui sont aimé et servi leur pays ! » [2]. Son nom n’est pas mentionné dans le compte rendu du banquet de 1850, dernière manifestation publique des fouriéristes mauriciens.
[1] Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, p. 32-33.
[2] Ibid., p. 100.
Sources :
La Démocratie pacifique, 30 août 1848 (compte rendu du banquet du 7 avril 1848 à Port-Louis).
Bibliographie :
Raymond d’Unienville, Tentative socialiste à l’île Maurice, 1846-1851, Curepipe (île Maurice), Société de l’histoire de l’île Maurice, 2009, X-178 p.
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