Formier et fabricant d’embauchoirs. Contribue à la souscription du groupe parisien du Nouveau Monde pour un projet de fondation d’un phalanstère d’enfants en 1841.
En février 1841, il est cité comme l’un des « travailleurs de l’École phalanstérienne » [1] ; il réside 7 (ou 9) rue Verderet à Paris. Il fabrique des moules en bois imitant le pied (les formes) et la jambe (les embauchoirs) destinés à la confection des souliers, sabots et bottes. Il peut fabriquer également des formes destinées à la confection des chapeaux. En mars 1841, il contribue pour 1,25 franc à la souscription initiée par le groupe parisien constitué autour du journal Le Nouveau Monde et relayée par Le Premier Phalanstère pour la fondation d’un premier phalanstère d’enfants.
[1] « Travailleurs de l’École phalanstérienne », Le Premier Phalanstère, 15 février 1841, p. 4.
Sources
« Noms des principaux artistes et travailleurs appartenant à l’École sociétaire, résidans [sic] à Paris », Almanach social pour l’année 1841, Paris, Librairie sociale (1840), p. 174 (en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle de l’Université de Poitiers, Premiers socialismes).
« Travailleurs de l’École phalanstérienne », Le Premier Phalanstère, 15 février 1841, p. 4.
« Troisième liste de la souscription pour la fondation du phalanstère d’enfants », Le Premier Phalanstère, 15 mars 1841, p. 4.
Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts…, tome onzième, Paris, Treuttel et Würtz, 1839, p. 292 (en ligne sur Gallica).
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