Bandeau
charlesfourier.fr
Slogan du site

Site internet de l’Association d’études fouriéristes et des Cahiers Charles Fourier

Favre, Henri (François)
Article mis en ligne le 6 mai 2014
dernière modification le 1er février 2015

par Desmars, Bernard

Né le 12 janvier 1821 à Châtellerault (Vienne), décédé le 9 avril 1901 à Rétaud (alors Charente-Inférieure, aujourd’hui Charente-Maritime). Notaire, puis rentier. Actionnaire de la colonie du Texas, abonné aux publications fouriéristes et souscripteur de la Librairie des sciences sociales dans les années 1870.

Henri Favre est le fils d’un pâtissier de Châtellerault. Dans les années 1850, il est notaire à Saint-Georges-les-Baillargeaux (Vienne). Il apporte sa contribution financière au projet de souscription au Texas, en versant 675 francs [1].

Il épouse Félicité Devaux dans les années 1860 (célibataire au recensement de 1861, il est marié à celui de 1866) ; de cette union naît en 1868 Albert, futur médecin puis chef-adjoint du cabinet du président du Conseil Emile Combes (1902-1905), maire de Rétaud, élu député de Charente-Inférieure en 1914 et 1919, et sous-secrétaire d’État à l’Intérieur dans le gouvernement de Clemenceau de 1917 à 1920 [2].

En 1867, Henri Favre s’abonne au nouveau périodique fouriériste, La Science sociale ; il renouvelle son abonnement en 1868 [3].

Il cède son étude notariale vers 1875. Alors que l’existence de la Librairie des sciences sociales est menacée en raison de ses difficultés financières, et que certains disciples souhaitent son abandon, Favre se prononce en faveur de son maintien ; en 1877, « convaincu de l’utilité de la librairie sociétaire », il s’engage à verser 20 francs pendant trois ans ; par le même courrier, il commande Fausse industrie de Charles Fourier, Principes de sociologie de François Barrier, ainsi que Conjuration des jésuites, publication authentique du plan secret de l’Ordre, par l’abbé Léone, un ouvrage publié par Victor Considerant en 1848 à la Librairie sociétaire. Il est abonné au Bulletin du mouvement social [4].

Dans les années 1890, il demeure à Rétaud (Charente-Maritime) d’où il s’abonne à La Rénovation [5]. Sans doute est-ce le même Favre, propriétaire à Châtel-Aillon (Charente-Inférieure, aujourd’hui Charente-Maritime), qui envoie 10 francs pour la statue de Fourier [6]. En 1901, La Rénovation signale « la mort d’un des nôtres, M. Fabre [sic], propriétaire à Retaud (Charente-Inférieure) » [7].