Socialismes et émancipation sensuelle sont-ils compatibles ? C’est à cette question que notre ami Thomas Bouchet a tenté de répondre dans l’ouvrage qu’il vient de publier chez Stock : « Les fruits défendus : socialismes et sensualité du XIXe siècle à nos jours ».
Dans ce livre, il traque l’esprit sensuel chez les socialistes des deux derniers siècles, et bien sûr, Fourier y est à l’honneur. Une petite présentation pour se mettre en bouche : « Depuis les harmonies sensuelles de Charles Fourier jusqu’au socialisme gouvernemental et pâlot d’aujourd’hui, via les colonies libertaires de la Belle Époque, les colonnes de L’Humanité ou encore les fêtes de Lutte ouvrière, deux tendances s’opposent : d’un côté, dominants, des socialismes anguleux adeptes de l’ascèse militante ; de l’autre, minoritaires, des socialismes tout en rondeurs qui intègrent la bonne chère, la fête et l’amour à leurs programmes. Un parcours étonnant et inédit, au terme duquel se dessine une autre histoire des socialismes. »
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