Né le 3 brumaire an XIII (25 octobre 1804) à Cluny (Saône-et-Loire). Décédé le 14 mai 1846 à Lyon (Rhône). Professeur de langues, instituteur et directeur d’une école mutuelle, correspondant de l’Union harmonienne à Lyon en 1840.
Claude Cordenot est le fils d’un charcutier, propriétaire à Cluny, Louis Cordenot et d’Elizabeth Marion. Il épouse Lucile-Clémentine Bergier à Lyon, le 25 avril 1833. Il est alors professeur de langues. En 1839, le couple réside 14 rue d’Amboise, dans un logement de trois pièces et trois ouvertures d’après les listes fiscales. Claude Cordenot dirige une école d’enseignement mutuel pour garçons et en soirée enseigne dans une école élémentaire pour hommes adultes, 44 rue de l’Hôpital, 3e étage. Il démissionne en 1843 [1]. Mme Cordenot, probablement son épouse, est directrice à cette même adresse, 2e étage, d’une école mutuelle élémentaire et supérieure pour filles. Les jeudi et dimanche, elle donne des cours pour des femmes adultes. De cette union, le 1er avril 1836 naît Jean-François Lucien Cordenot qui suit une carrière militaire comme son grand-père maternel, Jean-François Bergier, témoin de sa naissance. Jean-François Cordenot est décoré de la médaille militaire en 1871, fait chevalier de la Légion d’honneur en 1881. Il s’est illustré durant la guerre de Crimée, la pacification de l’Algérie, la campagne du Mexique et la guerre contre l’Allemagne. Du 1er février au 15 mars 1871, il termine la guerre franco-prussienne interné en Suisse. Quant à Lucile-Clémentine Cordenot, le 20 mars 1872, elle reçoit une médaille d’argent du ministère de l’Instruction publique au titre de ses fonctions d’institutrice publique à Lyon. En 1882, elle fait une demande d’augmentation de retraite au conseil municipal de Lyon.
Cité au nom de Cordonnot, 14 rue d’Amboise à Lyon, Claude Cordenot est correspondant de l’Union harmonienne pour l’année 1840.
[1] « Conseil municipal de Lyon. Séance du 30 mars 1843 », Le Censeur, journal de Lyon, 4 avril 1843, p. 2
Sources
Archives nationales, LH/588/94, dossier de la Légion d’honneur de Jean-François Cordenot (en ligne sur la base Léonore).
Archives départementales de Saône-et-Loire, 5E137/6, registre de l’état civil de Cluny, acte de naissance du 4 brumaire an XIII (en ligne sur le site des Archives départementales de Saône-et-Loire, vue 106).
Archives municipales de Lyon, 2E305, registre de l’état civil, acte de mariage n° 412 du 25 avril 1833 (en ligne sur le site des Archives municipales de Lyon, vues 211-212).
Archives municipales de Lyon, 2E425, registre de l’état civil, acte de décès n° 1944 du 15 mai 1846 (en ligne sur le site des Archives municipales de Lyon, vue 246).
Archives municipales de Lyon, 921WP298, recensement annuel, 2e arrondissement, 1839 (en ligne sur le site des Archives municipales de Lyon, vue 113).
Almanach social pour l’année 1840, Paris, Librairie sociale (1839), p. 179. (En ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle de l’Université de Poitiers, Premiers socialismes).
Annuaire administratif, statistique et commercial de la ville de Lyon et du département du Rhône pour 1841, Lyon, Mougin-Rusand, 1841, p. 124 (en ligne sur Google livres).
« Conseil municipal de Lyon. Séance du 30 mars 1843 », Le Censeur, journal de Lyon, 4 avril 1843, p. 2 (en ligne sur la Bibliothèque numérique de Lyon, Numelyo).
Bulletin de l’instruction primaire, Académie de Lyon, département du Rhône, n° 10, 1872, p. 97 (en ligne sur Google livres).
Bulletin municipal de la ville de Lyon, séance du 29 mars 1882, Lyon, Association typographique, 1882, p. 368 (en ligne sur le site des Archives municipales de Lyon, vue 326).
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