Né le 10 octobre 1815 à Strasbourg (Bas-Rhin). Clerc de notaire, puis rentier. Abonné à La Science sociale.
Charles Ungerer est le fils d’un boucher vivant à Strasbourg. Il exerce d’abord la profession de clerc de notaire à Erstein ; il figure alors sur un répertoire d’adresses de l’Ecole sociétaire [1]. Il s’établit ensuite à Rhinau, vivant apparemment de ses rentes ; puis il épouse en 1865 Marie Salomé Rapp, la fille d’un cultivateur de Boofzheim, chez lequel il s’installe après le mariage. L’un des témoins de la cérémonie est Alphonse Gilliot, ancien notaire à Erstein, devenu juge de paix, et disciple de Fourier. Charles Ungerer, ainsi que son épouse, sont de confession protestante, d’après le recensement de 1866.
La participation d’Ungerer au mouvement fouriériste se traduit par l’abonnement à La Science sociale, dès la création du périodique, en 1867. Il se réabonne en 1868 et 1869. Il n’apparaît plus ensuite dans la documentation du mouvement fouriériste.
[1] Ecole normale supérieure, fonds Considerant, carton 1, dossier 8, répertoire d’adresses.
Sources
Archives nationales, fonds Fourier et Considerant, 10 AS 42 (681 Mi 74, vue 325), lettre de Charles Ungerer, 22 août 1869, à Tallon (abonnement).
Ecole normale supérieure, fonds Considerant, carton 13, dossier 1, lettres d’Ungerer du 2 avril 1867 et du 11 mars 1868 ; carton 13, dossier 8, répertoire d’adresses.
Archives départementales du Bas-Rhin, état civil de Strasbourg, acte de naissance du 11 octobre 1815 (en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin).
Archives départementales du Bas-Rhin, 4 E 55/5, état civil de Boofzheim, acte de mariage du 19 janvier 1865 (en ligne sur le site des Archives départementales du Bas-Rhin).
Archives départementales du Bas-Rhin, 7 M 281, recensement de Boofzheim, 1866.
.
.
.